Société déshumanisante, processus de décivilisation, amitiés précaires, perte des valeurs et des équilibres familiaux, fin des avantages sociaux et des protections... L'individu est malmené, acculé à vivre pour lui même... C'est le retour à l'état sauvage dirait Finkelkraut. Et il n'a pas tout à fait tort. Quoiqu'on trouve plus de tendresse et de solidarité chez nos cousins les animaux.
Mais pourtant ... la question demeure: qu'est ce qui nous empêche d'être humains?
Car étant conscients de ces dérèglements allant de la sphère intime à la sphère publique, nous devrions tous nous armer en tant que fiévreux combattants des armes de l'humanité: foi en l'autre, attention portée à ce qui m'entoure, recherche d'harmonie, élan de solidarité...etc..
Et pourtant, on en est là.
Chacun compte. Se protège. Attend que l'autre avance d'un pas. A peur d'être taxé de naïf. Et la gentillesse? Paix à son âme?