Hasard de l'ordre dans lequel j'écris ces billets sur les films que j'ai vus récemment, en resongeant à "Tu n'aimeras point", je me dis que c'est vraiment un film "Hors du temps" (cf ce film dont je parle juste avant, enfin juste après, là en dessous quoi).
Parce que cette histoire semble se passer hors du temps, même si tel n'est pas le cas.
L'histoire se passe au sein de la communauté juive ultra orthodoxe (Le hasard fait que j'ai après ce film, vu une émission sur le sujet, enfin sur ceux qui ont tourné le dos à cette religion, leur vie n'est pas facile, je ne parviens pas à comprendre qu'on puisse s'infliger de telles choses juste pour un Dieu. Dieu ne voudrait pas ça, j'en suis convaincue.)
Bon, retour à notre film. Aaron mène une vie bien sous tous rapports : mariés, des enfants, reprise de l'entreprise familiale, une boucherie. Bref tout va bien, en apparences. Jusqu'à ce qu'il rencontre un jeune homme qu'il engage dans son magasin. Et voilà un amour aussi inattendu que fort. Qui ne va pas plaire à la communauté, vous l'imaginez...
Un film tout en nuances, en douceur. En douleur aussi. Les sentiments sont tellement forts qu'ils font mal au bide. La pression de l'entourage est si forte, même si silencieuse, qu'elle fait peur. Ce film n'est pas un conte de fées. C'est une histoire d'amour. D'amour impossible. Une tranche de vie. De vies. Trop trop trop beau. Et trop trop trop dur. Pas du commercial, du beau film, tout simplement.