Journée cinéma : Hors du temps

Publié le 01 juillet 2010 par Anaïs Valente

Dans le genre incompréhensible, voilà encore pire que "Plus tard tu comprendras"  (dont j'ai parlé juste avant, enfin juste après, vu que les billets paraissent en ordre inversé, my god, tout se complique comme ce film dont je vais vous parler) : Hors du temps.

C'est en regardant les bandes-annonces d'un autre film loué sur DVDpost que j'ai eu envie de voir celui-ci.

Pour vous situer l'histoire et sa complexité, le pitch :

"Clare aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre, même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement du temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène. Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Clare tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout."

Et en fait, en lisant ce pitch, tout semble pourtant si simple.

Mais je vous assure, ce film est d'un compliqué... prévoyez les aspirines au préalable (pléonasme que ce "prévoyez au préalable").

Non, mais sérieux, j'ai aimé le film hein.  Mais je n'ai rien compris.  Parce que, notre héros brun du jour, il ne se contente pas de voyager dans le temps.  Ce serait trop simple.  Il a comme qui dirait deux vies.  Voire plus.  La vie de l'homme de quarante ans qui repart dans son passé.  Qui y rencontre la version jeune de lui-même.  Il y rencontre aussi sa femme, version jeune.  Et sa fille.  Mais il ne se contente pas de cela.  Ce serait trop simple.  Il a donc finalement trois vies.  Il va aussi dans son futur.  Et par moments, même, il alterne les deux versions de lui-même.  Prise de tête absolue...

Un film incompréhensible, je vous disais.  Mais très sympa à regarder, tout mignon tout beau tout frais tout romantique.  Après tout hein, ça ne fait pas de mal, les jolies histoires, même avec de l'aspirine près de la télécommande.