Très, très vieux projet avorté une première fois, puis une seconde. Je le mets ici, parce que je ne peux pas m’empêcher d’aimer encore cette petite contrebasse avide d’indépendance et son musicien un peu laid, mais esthète sensible à ses volutes et voluptés, se cherchant mutuellement à travers un tango langoureux. Quand je retombe dessus, j’entends encore le tango qui se joue en fond, et les piques mutines et un peu cruelles que lance l’orgueilleuse contrebasse à son musicien qu’elle n’estime pas assez digne d’elle et dont elle voudrait s’affranchir.