Magazine Journal intime

Depuis le 17 Octobre 2008 => 1 Juillet 2010

Publié le 01 juillet 2010 par Lalou Rdlp
"Never forget who’s driving you home"
Une partie de moi m’a manquée tout ce temps... En fait, on ne pense pas qu’un blog, cette page sans vie peut avoir une telle importance dans nos vies, notre quotidien. On y prend la douce habitude de dire certaines choses, et le jour où on ne le fait plus, on se rend compte du manque.
Ça m’a manqué !!
Un an et demi sans donner de nouvelles... C’était interminable, insoutenable... Je reprends mes bonnes vieilles habitudes. Ma Rue... je te trouverais, aujourd’hui ou un autre jour !
Le divorce n’a pas été si terrible. Bien au contraire, ça peut être une renaissance, un redémarrage... un nouveau départ. Je suis la preuve vivante qu’on peut réellement refaire sa vie plutôt que de se contenter de la poursuivre dans des conditions qui n’arrivent plus à nous rendre heureux.
Le bonheur est éphémère, tout comme la passion, tout comme la beauté. On tombe et retombe passionnément amoureux, comme on est jeune puis vieux, beau puis vieux, aussi, mais on peut avec l’âge montrer une autre forme de beauté (cette mystérieuse beauté intérieure dont tout le monde parle !). Il en est de même pour le bonheur, il est cyclique, on le crée, on le gagne, il nous surprend, il nous quitte et on le rattrape. Je pense que l’idée qu’il faut toujours garder en tête est de vouloir y accéder et de savoir ce qu’on est prêt à faire pour y arriver.
Il faut juste vouloir être heureux et ne pas s’obstiner, patienter, persévérer quand manifestement « It’s complicated ».
Quand on fait une connerie qu’on tente de la réparer, on ne devient pas du tout infaillible, bien au contraire, on peut enchaîner connerie sur connerie et prendre de mauvaises décisions à chaud et les regretter ensuite.
Alors, il faut prendre le temps de décider, de réfléchir, de peser le pour et le contre et même accepter de passer par la case souffrance. On n’en sort que plus fort, même si sur le coup, on a l’impression d’être une loque et de mourir de douleur. A l’heure de vérité, on se rend compte à quel point tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et à quel point, on y tient à notre peau et à cette vie qui nous malmène.
Phrase bateau à deux balles du jour : La vie est faite de haut et de bas certes, mais elle continue.
Le jour où j’avais annoncé mon divorce, je sortais du tribunal… après avoir signé conjointement la demande « A l’amiable » j’étais en droit de faire part de la nouvelle.
Ce jour là avait été un jour comme les autres, il fallait faire bonne figure devant les collègues, les amis et la famille. Mais le soir en me couchant, je me suis dit que je n’allais plus jamais me réveiller, que ce soir là était mon dernier sur Terre. La vie après cette décision, la vie sans lui, le 360°… comment assumer ce choix qui n’était pas bon, les critiques, les « on t’avait prévenu », le regard des autres, comment repartir à zéro ?
C’est quand j’ai ouvert les yeux le matin que j’ai compris que la vie continue, puisque j’ai dormi et puisque je me suis réveillée, comme chaque matin.
J’ai mis du temps, mais j’ai fini par comprendre que mon choix n’était pas mauvais, ma décision était la mienne et j’en étais pleinement convaincue, que ce soit celle de l’union ou de la séparation.
Deux ans sont passés, chaque soir a été suivi d’un matin, le sommeil a toujours été réparateur, même quand il a été agité... Je me sens mieux.
Et je suis retour, et toujours à la recherche de ma Rue, avec tous ces travaux de ponts et chaussés et d’urbanisme... il est complètement logique que je me sois perdu en chemin... Je me remets en selle, ... la quête reprend... la vie continue... :)

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