Je ne vous l'avais pas dit lors du récit de mes pérégrinations dans ce magasin où le sourire de la vendeuse a été kidnappé par des extra-terrestres repartis à tout jamais sur leur planète, j'avais fait un truc fou. (Pour rappel, début du récit ici suite ici).
Oui, un truc fou. Je ne vous l'avais pas dit car j'attendais de voir la tournure que prendraient les choses, afin de pouvoir faire mon mea culpa... ou pas.
Donc un truc fou.
Après qu'elle m'ait envoyée bouler quand j'ai oser émettre l'idée d'acheter un gilet en vitrine, d'un grand « je ne vais pas défaire ma vitrine maintenant », tellement glacial que j'en eus des stalactites sur le nez, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai rappelé le magasin.
Là, étonnamment, elle était passable. Pas aimable hein, faut pas pousser, mais passable. J'ai donc osé demander « quand comptez-vous défaire votre vitrine, en d'autres termes, quand puis-je repasser acheter le gilet qui me plait ? »
Après quelques longs soupirs, elle a proposé de prendre mon numéro de GSM et de m'avertir lorsque je pourrais venir l'essayer, ajoutant un aimable (si, je vous jure, elle semblait aimable) « où habitez-vous, pas trop loin ? » Je n'en revenais pas. Elle a conclu qu'elle m'appellerait la semaine suivante pour m'avertir.
La semaine suivante, c'était la semaine dernière.
Et aujourd'hui (enfin hier, mais je vous écris hier, donc j'écris "aujourd'hui)", les soldes ont commencé.
Elle ne m'aura jamais appelée.
Le gilet n'est plus en vitrine.
Je suis tellement dégoûtée, que je n'en ai même plus envie. Enfin si, un peu, mais je n'irai pas m'abaisser à aller mendier un gilet qu'elle aura vendu, la garce immonde.
Je vomis les commerçants du namurois, qui traitent leur clientèle comme une fiente de poule unipatiste (unijambiste pour animaux quoi).
Voilà, c'est dit.