"Le dimanche, on lit au lit".
Vous connaissez bien sûr toutes l'histoire de Pénélope, qui attendant son Ulysse de mari en tissant, tissant, tissant et tissant encore.
Bon, ça, très peu pour moi. Enfin ça dépend... disons qu'attendre mon mari désespérément, que nenni. Par contre attendre des mois que l'hommedemaviequil'ignore réalise qu'il m'aime, là, je suis championne. Mais je me soigne, le dernier en date, j'ai pigé très rapidement que c'était vain (snif snif snif).
Donc, notre héroïne du jour, j'ai nommé Stéphanie, est une Pénélope en puissance. Elle attend désespérément le bon vouloir de son homme, trop occupée par son job et qui sait quoi d'autre... genre blondes à forte poitrine peut-être... Et elle attend elle attend elle attend (comme le chantait Axel Red). Comble de tout, elle bosse pour une maison d'édition nommée Olympus (ça ne s'invente pas). Vous avez remarqué comme toutes les héroïnes de chick lit bossent dans l'édition, la presse ou la mode ? Moi, je bosse dans un bureau qui, malgré l'air conditionné bien utile en ce moment, est aussi glamour qu'une espadrille à demi rongée par un bouledogue français, c'est dire. Enfin soit, c'est la dure réalité de ma vie.
Mais on n'est pas là pour parler de ma vie, je sais, on est là pour parler de Pénélope, oups non, de Stéphanie, qui vit l'existence de Pénélope. Et ce qui semblait l'amuser un temps, elle qui se passionne pour la mythologie et a l'habitude de comparer ses collègues et amis aux dieux de l'Olympe (et d'ailleurs peut-être, chais pas trop, chuis pas spécialiste en mythologie moi), va finir par la lasser, la désespérer, la saouler grave de chez grave. Même si elle compense sa solitude par des séries télé à gogo (tiens ça me rappelle quelqu'un), quand y'en a marre, y'en a marre... d'autant qu'un événement va venir bouleverser sa vie...
Voilà un roman hyper drôle, à lire sur le sable. Même si je ne me suis pas reconnue dans toutes les facettes de personnage, je n'ai pu que m'y attacher, car son attente et sa tristesse n'ont d'égales que son humour et sa vivacité. Sans oublier le chien, Télémaque, que l'on a la fois envie de jeter par la fenêtre et d'embrasser fougueusement... comme le mec de Stéphanie tiens, si je puis me permettre de comparer, quoique le mec de Stéphanie, j'opterais catégoriquement pour la fenêtre. Que du bonheur que ce livre à mettre en toutes les mains, chaque femme ayant un jour attendu quelque chose d'un homme sur cette planète, hein oui, avouez avouez avouez...