Après quasi une semaine de quasi rien du tout sur ce pauvre blog qui se dessèche et dépérit, me revoilà. Avec des histoires de supermarché. Oui parce qu’aujourd’hui, après une semaine d’arrêt maladie pour cause de dorsalgie aiguë du côté droit suivie d’une semaine de congés que j’aurais pu poser aussi en maladie mais qui aurait été gâchée par l’enfer des horaires de sorties, j’ai repris le boulot. Depuis mercredi, je n’ai plus mal au dos, du moins il n’y a quasi plus de douleur à l’effort.
Et aujourd’hui, je retrouvais mes rayons liquides et alimentation pour animaux. Youpi les sacs de croquettes de 20 kilos, les packs de 8 à 12 kilos. Pas de douleur docteur. Et puis à 7h on m’a annoncé que temporairement je laisserai les liquides à mon collègue parce que c’est un mâle (ouais, un mâle est censée selon les conventions sociales mieux assurer qu’une femelle qui est un être faible par excellence) et que moi je prendrai en charge le rayon épicerie abandonné actuellement par une collègue en maladie pour … des problèmes de dos. Tu vois l’topo ?
Ca ne m’a pas plus rassuré que ça, même s’il y a moins de marchandise et donc moins de manipulation de lourd à faire et ce même si les packs de boîtes de petits pois semblent être remplis de boulettes de plomb. A moi donc les boîtes de conserve, les sauces en bocaux, les pâtes,le riz, la purée en sachet et autres féculents, le sucre, la farine, les soupes, les produits exotiques, les condiments, l’huile et le vinaigre (ouh que c’est hyper léger ça), les biscottes, les céréales, les confitures (ouuuuh par 12, que c’est léger ça !!!), le café, le rayon diététique, les bonbons et les chocolats.
Et la grande nouvelle du jour, nous avons 4 à 5 fois plus de marchandise en ce moment, mais personne n’est embauché pour l’été afin de nous aider. Nos horaires ne sont pas modifiés. Et on n’a qu’à se taire, après tout nous on a un travail.
Je pense qu’un jour un matin, on lira en gros, taggué à la sauce bolognaise, sur la vitre de l’entrée :
« TRAVAIL M’A TUER ».
(avec la faute, sinon c’est moins rigolo).
Mais bon, l’épicerie c’est rigolo, ça me change un peu. Avant qu’on m’y envoie, j’avais déjà une bouteille de cola qui m’avait giclé en pleine figure. Surement pour me souhaiter à nouveau la bienvenue. Quand je suis arrivée dans le rayon des soupes, mon pantalon a eu le droit à une série de dégustations originales : .la poudre d’une soupe à la tomate déshydratée, la farine fluide et l’éternel sucre qui colle aux genoux Arrivée au niveau des huiles je me suis concentrée, je suis restée douce et minutieuse car il n’y a rien de pire que ça à ramasser surtout quand ça a la fâcheuse tendance à couler sous le rayon car le carrelage n’est pas de niveau, évidemment.
Non vraiment ça promet. Quant à mon dos, je ne casserai pas de sucre dessus de peur de pédaler dans la farine ou la semoule, sans vouloir le mettre en boîte même si plus y'a de fous, plus on riz. T'as pigé ou j'te renvoie la sauce ?