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Préparation
Publié le 31 juillet 2009 par Narcissiquemelanc0liqueNarrateur Jill
______L'idée de coucher avec lui me répugnait. Oui mais s'il fallait ça pour que je vive en paix, je le ferais sans état d'âme. Notre " deal" devait s'accomplir dans une heure. Le temps pour moi de me préparer - psychologiquement et physiquement - à ce que j'allais faire. La maison était presque vide, les filles avaient commencé en début d'après-midi leur service, et les garçons étaient partis peu après que je sois arrivée, puisque la nuit était tombée. Je n'avais même pas eu le temps d'entrapercevoir Maxime.
______J'étais dans la salle de bain, seule. Vérifiant que le Boss n'avait pas posé de caméras- j'étais devenue légèrement paranoïaque depuis que j'étais partie - je me dévêti en prenant soin de cacher le Magnum de Nat sous mon sweet. Puis, j'entrai dans la douche et actionnai l'eau. Une demi-heure plus tard, je sortai enfin, savourant le bonheur d'être propre. Ca faisait déjà quelques jours que je ne m'étais pas lavée, et je ne m'étais changée que pour emprunter une chemise et un pantalon à Alex, sans parler du sweet de Nathaël.
______Cherchant dans la penderie des filles, je m'emparai des sous-vêtements les moins osés que je je trouvai, d'un microshort en jean sur collants résilles noirs, passait un débardeur décolleté mais pas transparent, et entreprit de trouver une veste où un sweet qui cacherait mon arme. Je jetai mon dévolu sur un sweet à capuche et fermeture éclair rose bonbon, qui se trouvait dans l'armoire par miracle. Avec un frisson dû au métal froid qui toucha ma peau, je fourrais mon revolver sous mon T-shirt et le coincais une fois de plus dans mon soutient-gorge. Je vérifiai qu'en me penchant on appercevait pas le canon de l'arme, puis entreprit de me maquiller comme j'en avais l'habitude avant de devenir une horrible trainée, une catin médiocre. Je me coiffai ensuite, et sortit pile à l'heure sur le palier tout en ressassant le dernier acte de mon plan. Je descendis l'escalier d'un pas assuré que je ne me connaissais pas.
Il était l'heure. L'heure pour lui de périr.