A chaque document, message ou écriture,
Je repense à nous deux cette villégiature,
Les oiseaux qui chantaient au petit déjeuner,
Dans cette chambre d’hôte, l’odeur du fumier
Caressait nos papilles , juste avant déjeuner,
La vie était bien calme, et laissait supposer,
Des moments de farniente, des onces de repos,
A promener margot l’indécrottable ânesse
Et les jours de pluie chasser les escargots,
Un monde sans surprises fait de tranquillité,
Même pour moi vieil ours mal léché,
A pourchasser le miel, courir aux papillons,
On était toi et moi, nous deux dans l’aventure,
Sans wifi ni portables, incroyable césure
Du monde des si grands, la civilisation,
