J’ai trop aimé tous ces sourires quand tu disais je t’aime,
Et voilà trois années que je suis dans la peine,
A pleurer, me plaindre, gémir mon ennui,
Quand toi si grandiose tu m’entraines à la vie !
j’ai connu peu de gens à aimer à l’envie,
mais je t’ai connu toi, et le reste suffit :
nous sommes étrangers d’un monde si cruel,
où la vie et l’amour se jouent du tractopelle,
je t’ai connue rebelle, belle à mettre querelle,
et si tu t’es posée dans ce carré si frais,
je te sais très heureuse et je m’en satisfait.
