Magazine Journal intime

Ah ces hommes !

Publié le 14 décembre 2007 par Anaïs Valente
J’ignore si c’est mon blog qui en est responsable, mais il souffle actuellement sur ledit blog un vent d’agressivité masculine.
Si les mails que je reçois des lectrices sont à 100 % sympas, drôles, gentils et parfois originaux, il n’en est pas de même pour les mails des lecteurs… que nenni ma bonne Dame !  De quoi avoir parfois envie de virer de bord.  Ou de fermer ma boîte mail. Au choix.
Vous vous souviendrez qu’il y a quelques mois, j’ai été soupçonnée, par un homme, d’être à la tête d’une vaste opération marketing menée par des dizaines (des milliers ?) de clones anaïsiennes, de ne pas exister réellement, de n’être en quelque sorte qu’un personnage virtuel.  Une information relayée à l’époque par la presse.  Somme toute assez drôle.
Depuis lors, j’ai eu droit, en vrac :
-    aux amoureux transis qui me font leur déclaration (s’ils savaient comme je suis au quotidien, ils s’abstiendraient)
-    aux mariés pas fiers de l’être qui s’étendent sur leur désespoir matrimonial (comme si j’avais la solution)
-    aux curieux invétérés qui me demandent ma photo, ma taille, mon poids (et pourquoi pas mes mensurations tant qu’à faire ?)
-    aux râleurs professionnels m’accusant de ne pas en dire assez sur moi (je fais ce que je veux, avec mon chtit blog – sur l’air connu de « je fais ce que je veux avec mes cheveux »)
-    aux détracteurs du blog qui m’exposent en long et en large leurs raisons (les goûts et les couleurs hein)
-    aux conseilleurs de service sur comment je dois gérer ma vie sentimentale et amoureuse (mais quelle vie sentimentale et amoureuse ?)
-    aux radins irrécupérables qui me font la morale « le féminisme, tu l’as voulu, assume et paie ta part au resto » (j’étais pas née moi à l’arrivée du féminisme, alors bon hein, ce que j’en dis).
Mais aujourd’hui, le summum est atteint.  Coup sur coup, me voilà accusée du pire du pire.  Vous lisez bien, le pire du pire.  Car y a-t-il pire accusation que la pire ?  Ben oui, la pire de la pire.  CQFD.
Ainsi, me voilà accusée d’avoir supprimé une réponse au concours cinéma publié récemment.  Ben voyons.  Moi qui vous suppliais encore ce matin de participer, je passerais mon temps à virer les réponses qui ne me conviennent pas.  Pour des raisons X ou Y sur lesquelles je ne m’étendrai pas car elles n’ont pas lieu d’être et sont infondées.  Râleuse oui.  Malhonnête non.
Ensuite, au même moment ou presque, me voilà accusée de n’avoir pas respecté mon engagement lors du concours premier anniversaire du blog, en d’autres termes, de ne pas avoir envoyé le cadeau au gagnant… gagnant qui n’a jamais communiqué ses coordonnées à l’éditeur.  CQFD.  Râleuse oui.  Malhonnête non.
Alors je vous le demande, keskispasse ?  Pourquoi de telles réactions, uniquement masculines ?  
Bon, je dois l’admettre, ces mails empreints de reproches ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan de mails sympas, tous sexes confondus.   Un océan de mails qui me remplissent de joie.  Mais aujourd’hui, la coupe est pleine.  Encore un mail de la sorte et je… argh je ne sais pas ce que je fais, mais je boude.  Et quand je boude, je boude longtemps.  Titchu.
Vous l’aurez voulu, Messieurs, je vous parle pu jusqu’à demain, na.

Retour à La Une de Logo Paperblog