Papy

Théo n'a fait la connaisance de son grand-père maternel que l'année dernière (et moi je revoyais mon père pour la première fois en vingt ans . . .), mais dès la première rencontre, ces deux-là se sont tout de suite trouvés.

Nous sommes montés trois fois chez lui et Théo a tout de suite adopté son Papy. Il a doucement fait la conquête de son grand-père qui ne s'est pas fait prier pour jouer avec lui. Sans tambour ni trompette le lien s'est tissé entre eux.

Le petit-fils vient chercher son grand-père pour jouer au ballon ; les déplacements se font dans la voiture de Papy ; lorsque nous sommes de retour chez nous, il prend le téléphone pour appeler Papy.

C'est Papy qui doit pousser la poussette alors que d'habitude c'est à moi et seulement moi que revient ce rôle essentiel.

 

Mon père a passé quelques jours chez nous cette semaine et nous avons encore eu la preuve de la complicité entre les deux. A chaque fois que son grand-père n'était plus dans le champ de vision de Théo, il demandait "il est où Papy ?", et il fallait partir aussitôt à sa recherche !

Théo demandait chaque soir que ce soit son Papy qui lui lise les histoires du rituel du coucher.

Photo tendresse entre mon père et son petit-fils qui me ravit et m'émeut . . .