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Publié le 11 juillet 2010 par Encreblog
La nuit le parquet grince et loin transpire sous l'étoile
La chevelure ou cent perles brunes
Un reflet son éclat
Mais rien ne brille
Mon regard constant sur la cime esquive l'antre
Mon entrée discrète noct
urne
et pas en métaphores cette fois
On ne glisse pas dans l'abîme
Entendu que
Revu cent fois pour l'instant
C'est un loup qui rôde et non un personnage du texte
étouffer un peu suffoquant de fumer appelant l'obscure
Puis repose sans fatigue de l'effort la douce image est passée
il n'y a plus qu'un léger tremblement
des muscles sans eau et sans peine
une chaleur étendue au-dessous des paumes
qui avant faisait l'affaire
plongeant cette nuit âprement
craquement, piqûres et quelques souvenirs
puis je me tais