Magazine Journal intime
Des fermes à méchouis et cotelettes
Publié le 13 juillet 2010 par Gilles Poirier
Riyadh est, comme toutes ces villes du golfe, une ville ou le piéton n'a pas sa place. Les rues qui traversent la ville sont des autoroutes et les distributeurs d'argent se présentent comme des guichets de péage ou on a juste à ouvrir la vitre pour retirer son argent. De toute façon, un piéton n'irait pas loin avec les chaleurs qu'il fait ici, a moins d'avoir un camion citerne d'eau qui le suive (car il fait ici entre 35 degrés au plus bas en pleine nuit et 50 degrés en début d'après midi). Une fois quitté la ville, le désert reprend ses droits et l'on se retrouve sur une route monotone entre les usines puis les dunes, avec par endroit des champs d'herbe toute verte de forme circulaire, la forme réalisée par le portique géant qui arrose en tournant autour de son axe. Plus loin, les mêmes cercles mais jaunis cette fois et avec des bottes de pailles qui attendent d'être chargées sur des camions pour fournir des fermes à méchouis et cotelettes. Par contre, je ne sais pas d'ou provient l'eau pour verdir ainsi le désert. Puis de nouveau ce gris jaune du sable et enfin après 300 km de route plutôt en bon état, me voici enfin arrivé sur le site.