J’ai testé pour vous…

Publié le 14 juillet 2010 par Sebika

ROME…

Rome depuis Castel San Angelo...

Dans une folle frénésie de voyages, après tant d’années de frustration… je partais donc en solo à l’assaut de l’Italie, direction Rome.
En solo ? Pour tout vous dire… ma décision de partir à Rome n’avait rien de follement téméraire. Je dois même avouer que si je n’avais pas connu quelqu’un sur place, JAMAIS je n’y serais allée. Je ne sais pas pourquoi, mais en grande amoureuse de la Toscane (non mais je n’y suis allée qu’une fois… mais ça compte quand même, hein ?), je boudais la capitale italienne. On m’en avait fait un drôle de portrait, peu goulayant.

Bref, après le succès de mon excursion belge, lasse du concours, de la vie parisienne et envieuse de nouveauté, j’achetais des billets d’avion : LE moment de non retour (non mais c’est vrai quoi… une fois que tu as acheté des billets d’avion, tu es juste obligé de partir, sinon c’est un peu la loose !).

Bien qu’ayant passé plus de 90% de mon temps en touriste solitaire, j’ai tout de suite aimé Rome.
Logée dans un sympathique hôtel du quartier Termini (hôtel à l’accueil chaleureux, dans tous les sens du terme), ma première rencontre avec la ville fut celle-ci :

Les termes de Dioclétien

Les termes de Dioclétiens, vaste champ de ruines étendu sur plusieurs hectares, accueillent le visiteur dès son arrivée à la gare de Termini. Partout alentours ils brandissent leur majesté.
Une rencontre de très bon augure (les mouettes ne diront pas le contraire).

De ce court séjour (6 jours) je retiens surtout la beauté des rues, leur calme, dès que l’on s’éloigne quelque peu des sentiers touristiques… bien sûr les glaces à gogo, les pizzas, ma maladresse quand il s’agit de m’exprimer en italien (un mélange malheureux d’espagnol, de latin, d’anglais et de français… quand je n’en perds pas totalement la parole…)… la gentillesse des personnes rencontrées, les ruines titanesques, les fleurs (cette ville est très fleurie et verte, un régal pour les sens), les chefs-d’œuvre, une douceur de vivre dans un écrin étouffant !

Ostia Antica, les termes de Neptune.

Rome et ses fontaines d’eau potable… Rome et ses grèves (qui m’ont empêchée d’aller à la rencontre de Tivoli et de ses villas d’exception classées au patrimoine mondial de l’UNESCO), Rome et les romains… Rome gravée dans mes pieds, à leur grand drame !
Mes blessures cicatrisent, les souvenirs remontent, et je regrette déjà d’avoir quitté Rome…

Rome en solitaire, c’est donc tout cela… et c’est aussi les moments de doute : nocciola ou mirtilly ? les moments où l’on s’occupe coûte que coûte, pour braver la solitude et s’en mettre plein les yeux au maximum de nos capacités.
Le programme ?
Mardi 06/07 : visite du centre historique depuis Termini jusqu’au quartier français. Les principales places romaines (Trevi, les quatre fontaines, Espagne, etc.), les églises, les passages obligés : Panthéon, etc., les ruelles ensoleillées et vides, les découvertes impromptues, la rencontre avec Le Caravage, à San Luigi dei francesi…

Mercredi 07/07 : Villa Borghèse (musée à ne pas rater, malgré les nombreux obstacles qui peuvent se glisser entre elle et vous), Villa Giulia – musée national étrusque, à couper le souffle ! puis balade à pieds (fatale) dans les rues romaines.

Nymphée de la Villa Guilia...

Jeudi 08/07 : Ostia Antica, dans les ruines antiques de cette cité éteinte… qui m’ont émue comme rarement… puis visite du Colisée où j’ai pu éviter une attente de plus d’une heure grâce au Roma Pass ! Monument démesuré, qui, dans la lignée de la visite du matin continuait à m’émouvoir sur le déclin de cette société de bâtisseurs. Séquence « que sommes-nous sur cette Terre ? » Enfin, balade à pieds (bien sûr) jusqu’au Trastevere, en passant par l’île Tiburine… Découverte de Santa Maria in Trastevere et dégustation hors-de-prix (mais tellement bonne) d’une limonade sur cette jolie place…

Vendredi 09/07 : Jour de grêve. Pas de transports… visite du musée des termes de Dioclétien et des ruines environnantes (impressionnante Basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs, conçue par Michel-Ange)… découverte du panorama romain depuis le Monument à Vittorio Emanuele II. Vue imprenable sur le tout Rome ! et charmante église Santa Maria in Aracoeli…

Samedi 10/07 : Visite des musées du Vatican (où, là encore, grâce à la ruse je doublais tous les touristes – j’avais réservé à l’avance). Visite magistrale… tout est beau, tout est à voir… Drôles d’impressions en visitant la chapelle Sixtine (trop, c’est trop finalement ?) et Saint-Pierre… qui m’a vraiment étonnée. Ce mastodonte architectural se fait tout petit… en tous cas, c’est l’impression que j’ai eue en entrant en son sein. Je m’attendais à être éblouie et déroutée par ses dimensions… et au final, les éléments de décor sont si bien conçus que l’on n’a pas l’impression de vertige à laquelle je m’attendais. C’est seulement après avoir parcouru le monument dans sa longueur et avoir contemplé le baldaquin et la coupole de plus près que je me suis sentie toute petite. Épatant ! (Déception de n’avoir pas pu monter dans la coupole…) Balade dans les quartiers du Trastevere et du Ghetto ; visite de l’exposition « I colori del Buio : i caravageschi nel Patrimonio del Fondo Edifici di Culto ».

Musei Vaticani...

Dimanche 11/07 : Jour du départ. Visite du Château Saint-Ange. A faire absolument ! Ce monument imposant au cœur de Rome regorge de merveilles. Et une fois de plus… une vue imprenable sur la ville !

Une semaine de vacances très agréable… une première presque en solitaire… où j’ai apprécié avoir sur place, tout de même, quelqu’un à qui parler, avec qui partager ces belles découvertes et rire autour d’une bonne table !
A refaire !

Et vous savez quoi ? J’ai hâte de partir pour ma prochaine destination !!! Tellement hâte !

A très vite, donc.