Magazine Journal intime

de la charité 3-XXVIII

Publié le 16 décembre 2007 par Moinillon
Affirmant que l'essence des choses coexiste à Dieu de toute éternité et ne reçoit de lui que ses qualités, les Grecs prétendent qu'il n'y a pas de contraire dans l'essence, mais seulement dans les qualités. Notre thèse à nous, c'est que seule l'Essence divine, comme éternelle, infinie, donnant aux autres la durée sans fin, n'admet en elle aucun contraire. L'essence des êtres, elle, comporte son contraire, le non-être, et il dépend du bon plaisir de l’Être par excellence que cette essence soit toujours ou ne soit plus, car ses dons sont sans repentance. Et voilà pourquoi elle est et sera toujours en dépendance de la Toute-Puissance absolue, bien que, je le répète, elle ait en soi son contraire, le non-être : car elle a été appelée du non-être à l'être, et dans la Volonté de Dieu réside pour elle l'être ou le non-être.
Troisième centurie sur l'amour

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine