Une trace jaune qui serpente le long du bitume

Desert storm. Il ne s'agit pas de revenir en arrière de 10 ans pour suivre l'épisode entre Bush père et Saddam mais d'une tempête de sable qui s'est abattue sur le camp hier soir. Oh, le mot tempête n'est pas très approprié, disont juste assez de vent pour rendre l'atmosphère ensablée et devoir se couvrir la bouche et le nez pour éviter que le sable ne rentre, ce qu'il fait irrémédiablement, quelque soit les précautions prises. La route se couvre d'une trace jaune qui serpente le long du bitume suivant son bon vouloir et celui du vent. Ce qui surprend, c'est la rapidité avec laquelle c'est arrivé, en l'espace de quelques minutes on est passé d'un ciel tout bleu sans vent à un jaune sombre. Le vent venant du sud, la chaleur est encore montée d'un cran et je suis certain que cette fois la barre mytique des 50 degrés a été franchie, étant donné que l'on fleurtait avec elle tout le restant de la journée.