Magazine Journal intime

Un cadeau gourmand

Publié le 16 décembre 2007 par Anaïs Valente
Une soirée paisible.  Une Anaïs affalée sur le canapé, portable sur les genoux, câlineries au rat.  Un tchat.  Avec Mostèk.  Et avec ma parisienne préférée (en fait la seule parisienne que je connaisse, la seule lectrice parisienne de ce blog, qui sait).  Je suis en congé.  Mostèk m’apprend que j’ai reçu trois colis au bureau… Trois !  Le premier, ce sont mes stickers, passque, vous le savez, j’ai eu la chance de recevoir un exemplaire de chacun des stickers made by Mako & Anaïs, elle est pas belle la vie ?  Le second, ce sont des produits de beauté qui me sont envoyés de Paris, aargh que je suis gâtée, moi, petite bloggueuse belge de rien du tout.  Quant au troisième, mystère et boule de gomme.
Etant donné que je suis aussi curieuse qu’impatiente, je demande à Mostèk d’ouvrir le colis en direct live, et de me faire profiter de la scène au moyen de sa webcam.  Moi je n’ai pas de webcam, car je n’ai nullement envie de me montrer en pyjama pilou, l’œil triste, le cheveu gras, ou l’inverse.  Jamais de la vie.  Que nenni.  Pas folle l’abeille (rapport à ma taille qui n’est pas celle d’une guêpe).  Lorsqu’on a laissé entendre que le téléphone équipé de caméra allait envahir le marché, j’ai immédiatement résilié mon abonnement, alors vous pensez bien, les webcams n’entreront jamais chez moi, ou alors elles devront me passer sur le corps !
Mais Mostèk a une caméra, qui me permet de remarquer si mes divagations èmeèsseènnesques la font rire (parfois je déraille comme sur ce blog, c’est dire si les expressions de son visage sont parlantes), de voir qu’elle s’empiffre de pâtes farcies (si, je t’ai vue), qu’elle se pourlèche les babines pleines de sauce tomate et qu’elle ferait bien d’utiliser un cure-dents plutôt que d’y aller avec son auriculaire. 
En direct live donc, elle déballe mon colis, et me présente son contenu.  La scène prête à sourire.  Moi collée à mon écran pour tenter de détecter ce qu’elle me montre.  Elle faisant bouger la chose de bas en haut, de haut en bas, de droite à gauche et de gauche à droite, la faisant tourner pour que je puisse l’admirer.  Je n’y vois guère, c’est flou, ça bouge, ça tremble, ça vibre.  Mais je distingue quelque chose de rose.  Des boucles d’oreilles.  Roses.  En forme de macarons, me précise Mostèk.  Et elles viennent de France.
Et le franc tombe.  Enfin l’euro.  C’est mon Saint-Nicolas parisien avec qui je tchatte sur l’autre fenêtre qui m’a envoyé ce présent de la capitale.  Je fais quelques petits bonds de joie, je supplie Mostèk de me les remontrer encore et encore.  Je ris de la bonne blague de ma parisienne, des macarons immangeables.  Des macarons parisiens.  Quelle géniale idée !  Vite vite, je veux les voir en vrai…
Je les vois en vrai deux jours plus tard : adorables.  Mignons.  On les mangerait, mais je doute qu’ils soient délectables. 
Alors je n’ai qu’une chose à dire : merci ô toi, parisienne de mon cœur.

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