Magazine Humeur

A la cantine puis au bal…

Publié le 16 juillet 2010 par Droledeprincesse

Souvenirs d’enfance…

Le 14 juillet a toujours eu pour moi un goût d’enfance. Souvenirs d’une place de village bondée, de l’excitation et de l’émerveillement devant un feu d’artifice attendu une année durant, des bruits des pétards qui claquent et de la joie d’un bal populaire joyeux bon-enfant.

Cette année, bien loin du village qui a accueilli toutes mes vacances de petite fille, j’ai eu envie d’une soirée légère à l’accent estival et dépaysant malgré l’incertitude d’une météo parisienne capricieuse. Alors, entre bons amis, nous avons dîné à la terrasse d’un restaurant dont le nom évoque, à lui seul, des années bien lointaines mais inoubliables : la Cantine de l’Aparthé à Versailles.

cantine3

Un restaurant aux allures de réfectoire scolaire des années 60, aux murs recouverts de tableaux noirs et d’illustrations enfantines et colorées qui nous emportent en un rien de temps loin, bien loin de notre réalité.

Point de rassemblement entre copines ou entr’amoureux, cette cantine est, depuis quelques temps déjà, devenue la mienne. Des plats simples mais copieux, une vaisselle probablement chipée à quelque cantoche des environs, un mobilier très scolaire et des nappes à carreaux rouges achèvent de nous faire retomber en enfance, sans que nous ayons la moindre envie de protester.

Mais un 14 juillet sans bal n’est pas vraiment un 14 juillet…

Alors, à la fin de cette cantoche party (bien arrosée), nous nous sommes offert une escapade au bal des pompiers d’une caserne des environs. Ambiance décalée à deux pas de la capitale. La musique à fond, les lampions et les danseurs déchaînés nous ont vite plongés dans ce bain festif inattendu. Et puis, les pompiers ont, sans doute, ce petit quelque chose en plus qui ne laisse pas indifférent.

Accès pompier

Fin de soirée à une heure raisonnable et franche rigolade sur le chemin du retour. Cette soirée, qui n’était pas partie pour être exceptionnelle, aura eu la magie de nous faire replonger en enfance le temps d’un 14 juillet et nous laissera, c’est sûr, quelques souvenirs colorés au goût acidulé.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog