De l'inconvénient qu'il y a à travailler à la verticale d'un couloir aérien très fréquenté
Publié le 16 décembre 2007 par Ali DevineSonnet
Les avions volent bas, mais sans nous bombarder.
Il ne faut pas se plaindre. Ca pourrait être pire.
Un préadolescent, perdu dans son délire,
Exalte Ben Laden et nous envoie tous chier.
Pourtant la guerre est loin, la matinée tranquille
Dans mon bahut de ZEP du féroce 9-3.
Ce n'est pas le djihad, c'est l'ennui qui est roi
Et la laideur aussi dans les murs imbéciles.
La pauvreté somnole entre les HLM
Sous les vols destinés à Bali ou Belem
Et je regarde au ciel leur trafic ordinaire.
On se tait, assourdis par le bruit des moteurs.
J'ai parfois l'impression que tous ces gros porteurs
Vont nous parachuter de l'aide humanitaire.