Envi de
Thaïlande, un peu pour retrouver la douceur de Bali, un peu pour découvrir un autre monde fait d’épices, de chaleur moite, de plages, de bananiers, de soleil brulant, de mer, d’exotisme.Envi d’Italie. Envi de me laisser séduire par le phrasé italien, qui roule comme une chanson d’été, pleine de fontaines, de vieilles pierres au soleil couchant et de dolce vita, nez au vent et glace à la main.
Envi de big pomme. Envi de battre le pavé, de sentir le pouls de la ville qui ne dort jamais. De déambuler dans Central Park un frappucino à la main tout en maudissant la chaleur suffocante. Envi d’avoir le temps et le snobisme de trouver NY surfaite mais de l’aimer malgré tout, avant de filer à Brooklyn.
Envi de temps… de saisir ce temps qui passe, qui court, qui file. Qu’on en profite ou pas.
Saisir l’instant. L’aimer. Là, maintenant, tout de suite. Le temps d’une ballade en roller, le temps d’un coucher de soleil sur Notre Dame, d’une glace amorino, d’un apéro en terrasse avec les amis. C’est si bon l’été à Paris. Paris vide et ensoleillée. Paris à taille humaine.
Et pourtant envies d’ailleurs.
Alors ce matin, quand une insomnie a pointé le bout de son nez, c’est un peu d’ailleurs dont j’avais envi. De cupcakes et de Rose Bakery (vous savez la pâtisserie de sex and the city)… et comme je n’allais pas me préparer un Cosmopolitain de bon matin (nan mais ho ! Pour qui vous me prenez ?!) je me suis souvenu que justement la veille, j’avais lu ça
La vie est bien faite !
J’ai fait la grosse fainéante et j’ai exécuté la recette telle quelle.
Pour 6/8 scones
250g de farine
1 cuillère à soupe de sucre
1 sachet de levure chimique
55g de beurre salé en petits dés
150mL de lait
1 oeuf battu (j’avais pas alors je m’en suis passé)
Préchauffer le four à 200°C.
Mélanger la farine, le sucre et la levure. Ajouter le beurre et sabler du bout des doigts. Ajouter ensuite le lait et mélanger juste assez avec une fourchette pour incorporer la farine.
Fariner le plan de travail, y déposer la pâte et la pétrir à minima : juste assez pour qu’elle soit homogène, si vous pétrissez trop les scones seront trop denses.
Etaler la pâte sur une épaisseur de 4 centimètres et découper les scones à l'aide d'un emporte-pièce (ou d’un verre, ça marche aussi) d’environ 5 centimètres de diamètre.
Recouvrir une plaque du four de papier sulfurisé, y disposer les scones (pas besoin de les étaler beaucoup les uns des autres), les dorer avec l'oeuf battu (ça j’ai zappé)et cuire 10-15 minutes (à adapter en fonction de votre four… il est important de ne pas trop les cuire).
Verdict : c’était très bon et très rapide à faire. Parfait quand on veut pas s’embetter à faire une brioche et/ou que la boulangerie est fermée. Idéal à déguster avec une bonne confiture maison de la mama.
Un peu étouffe chrétien, ceci dit. Juste ce qu’il faut pour que 2 petits scones cale un bulot au réveil. Vous voyez le genre…
J’essaierai de rajouter un œuf battu dans la pâte, comme le propose d’autres recettes, ainsi que des raisins secs ou des amandes/noisettes concassées une prochaine fois pour avoir un résultat moins neutre. J’essaierai surtout les versions salées…
PS : Le bulot était très content du retour des insomnies-pâtisserie !