Magazine Journal intime

Traumatisée !

Publié le 17 décembre 2007 par Anaïs Valente
Il y a quelques semaines, on m’a proposé d’aller voir « 28 semaines plus tard ».  J’avais vu la bande annonce, très bien faite, très prenante, mais je craignais qu’il ne me faille plusieurs années pour m’en remettre.  Les thrillers me terrorisent (et c’est de pire en pire avec l’âge, sacrebleu), les histoires d’épidémies me terrorisent.  Alors c’est dire si je craignais d’être terrorisée.  J’ai donc refusé.
J’avais vaguement entendu dire qu’il s’agissait d’une suite.
Alors, ce dimanche, vous pensez bien que c’est par le plus grand des hasards que j’ai vu le début de « 28 jours plus tard », le premier épisode de cette série de films (j’imagine que 28 mois plus tard sortira dans quelques temps).  Pour la petite histoire, je venais de regarder Newport Beach – dernière saison soporifique, je me préparais un petit croissant à la confiote de fraises, un croissant non mangé du matin (vous saurez tout).  Et j’ai vu les premières scènes, déjà traumatisante pour la petite chose fragile que je suis.  Mais la curiosité a été trop forte…
J’ai regardé.
J’ai tenu 37 minutes.  Un record.
J’ai fait le premier arrêt cardiaque lorsque le héros se promène dans Londres vide et déclenche une alarme de voiture.
Second arrêt à l’attaque des humains devenus inhumains.
Troisième arrêt au moment où un humain pas inhumain attaqué par un humain inhumain se fait contaminer et s’apprête à devenir humain inhumain à son tour, puis est rapidement tué par un humain pas inhumain avant de devenir humain inhumain. 
Quatrième arrêt à l’attaque suivante.
Entre-temps, j’avais entendu des bruits suspects en rue, j’avais poussé quatre cris stridents, j’avais le cœur en lambeau, j’avais fait pipi dans ma culotte, ma température corporelle était montée à 39 degrés et je mourrais de chaud malgré les 18 degrés de température ambiante.
Faut dire qu’il y avait un petit problème de son qui fait que les dialogues étaient inaudibles à moins de pousser la télécommande… ce qui rendait les attaques des humains inhumains très très audibles, limite terrorisantes.
N’en pouvant plus, j’ai zappé sur Desperate Housewives.
Mais j’ai enregistré la fin.  C’est horrible, mais maintenant, j’ai envie de savoir comment ça se termine.  Maso moi ?  Non, curieuse, vous le savez. Mais j’ignore quand je vais oser regarder ça.  Quelqu’un pour venir loger trois mois ici ?
Afin de pousser le vice à son paroxysme, je suis ensuite allée voir la bande-annonce de « 28 semaines plus tard ». ce qui n’a fait qu’accentuer mon stress.  Pas moyen de me calmer.  Ça me promet une super nuit. 
Là je vous écris en direct live devant Desperate Housewives, encore sous le choc.  J’arrête pas de revoir ces scènes… vous comprenez maintenant pourquoi j’adore les comédies romantiques ?
Et le feuilleton américain ne va pas me calmer : c’est l’épisode de la prise d’otage.  C’est bien ma veine.
J’ai peur, docteur.
Une illu déjà parue, mais totalement de circonstance, que Pénélope m’avait autorisée à utiliser.

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