Aujourd’hui, plusieurs années plus tard, je fais le raisonnement inverse : j’ai du vécu mais je ne sais pas écrire.Aujourd’hui, écrire ça s’apprend. À l’université, dans les ateliers d’écriture, dans les livres.Aujourd’hui, on ne publie pas mes manuscrits.
Il faut donc :me poser des questionsm’apercevoir que finalement je ne savais pasréapprendre à écrire, selon certaines règles
suivre ces règles, ce qui est très difficile pour moi qui est une plutôt accrochée-style-libre des années '70
Comme je n’ai pas l’intention de retourner à l’université, il me reste les ateliers, les livres, cet Internet inaccessible en 1976. Où d’ailleurs, j’ai trouvé le site d’Annie Perreault. À elle seule, cette blogueuse a réuni de nombreuses informations qui peuvent servir à un auteur qui veut apprendre.
Et surtout, il me faut retrouver la confiance en moichasser le démon qui dit : « franchement si à ton âge, tu ne sais pas encore écrire, à quoi bon essayer, prends ta retraite, contente-toi de lire et laisse la publication aux jeunes »écouter la petite voix qui dit que je peux, qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, essayer encore et encorecroire les personnes qui me disent que mon manuscrit a du potentiel
Et encore, quand mon manuscrit sera publié, ne pas dire « maintenant, je sais ».