degré XI, III
Publié le 22 juillet 2010 par Moinillon
Le silence,
au contraire, est sage et prudent; il donne l'esprit d'oraison, délivre l'âme
de la captivité, conserve le feu de l'amour divin, veille sur les pensées de
l'esprit, observe attentivement le mouvements des ennemis du salut, soutient et
nourrit la ferveur de la pénitence, se plaît dans les larmes, rappelle sans
cesse l'image de la mort et le souvenir des supplices éternels, fait considérer
les Jugements de Dieu avec une crainte salutaire, est très favorable à la
sainte tristesse du cœur, combat l'esprit de présomption, favorise la
tranquillité de l'âme, augmente la science du salut, nous forme à la
contemplation des vérités surnaturelles, nous perfectionne dans les bonnes
œuvres et nous fait monter jusqu'à Dieu.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«Du bavardage et du
silence» (О многоглаголании и
молчании)