On est allé au cinéma !
Bah oui, quoi, en plein mois de juillet, avec un temps magnifique et après un hiver et un printemps tout pourri, c’est assez rare pour le noter. Surtout que je ne sais pas si vous avez déjà percuté, mais en général, l’été, c’est loin d’être la fête du slip de la programmation ciné. Un peu comme les magasines féminin en sommes : aucun neurone n’est disponible pour les lire, encore moins pour les écrire alors pourquoi s’embêter ? Ressortons les dossiers sexe et astrologie de l’année dernière, ainsi que les 356 conseils pour se tartiner de crème ou se poser du verni sur les ongles de pied, et allons profiter gaiement de notre maison de campagne à Deauville.Et donc de la même manière, en général, les distributeurs mettent en pause les « bons films » qui sont sûrs de cartonner à la rentrée, et sortent de derrière les fagots la trilogie des marmottes qui parlent et veulent sauver la foret, le dernier Zumba le petit dragon noir différent-et-c’est-bien chez les vikings, ou les comédies sentimentalos-dramaticos depressives, en sélection officielle à Cannes et que personne ne va voir de toute façon quelle que soit la saison, car personne de comprend rien aux gros plans silencieux de 45 minutes sensés exprimer la fatalité morbide de l’existence ; ponctués par 30 s de hurlements intenses qui mettent en exergue le Big-Bang et la créativité nourricière (si vous êtes arrivé à la fin de cette phrase sans perdre de neurone et en croyant comprendre ce qu’elle veut dire, veuillez consulter pour votre propre bien).Bref.Une fois la carte d’abonnement ciné retrouvée dans un coin à prendre la poussière, on a choisi un film, un peu au pif, en se basant sur l’idée qu’une comédie de mœurs britannique c’est au pire navrant mais certainement pas ennuyeux, au mieux pas transcendant mais divertissant. Un film de juillet quoi.Et nous avons choisi sans plus de réflexion que cela le dernier Stephen Frears, sans nous attendre à grand-chose.Agréable surprise.