Silhouette, cacahouette...

Publié le 24 juillet 2010 par Ckankonvaou
Silhouette, un nom commun... mais pas que.En mars 1759, le Sieur Etienne de Silhouette devint contrôleur général des finances, l'équivalent de notre ministre des finances (hum, hum, hum). Il ne se doutait pas de l'étonnant destin qu'allait connaître son nom de famille. Car à l'époque, le Royaume de France était dans une situation économique désastreuse: l'Etat dépensait trop ! (ça aurait changé depuis ? hum hum hum)Pour faire des économies, Etienne de Silhouette prit des mesures drastiques : il taxa les terres des nobles, s'attaqua aux privilèges et demanda à la cour de diminuer ses dépenses.Le résultat fut immédiat : il devient si impopulaire que neuf mois seulement après sa nomination, il fut remplacé.
Mais l'histoire ne s'arrêta pas là : ses ennemis continuèrent, les méchants, à s'acharner sur lui. "A la Silhouette" devint synonyme de "pas cher", "à la va vite" ou encore "inefficace". On parla ainsi "d'économies à la Silhouette" pour des économies de bouts de chandelle, d'"habits à la Silhouette" pour des habits mal découpés, de "portrait à la Silhouettes" pour des dessins réduits à quelques traits. Peu à peu, "silhouette" désigna un portrait de profil découpé dans du carton noir, puis l'allure générale d'une personne.
Tu connais bien Bertrand-François Barrême, inventeur des barêmes, mais sais-tu quel était son métier ?Au XVIIème siècle, le mathématicien Bertrand-François Barrême a mis au point des tableaux de chiffres qui permettaient de convertir facilement une somme d'argent d'une monnaie vers une autre. Ces tableaux ont été appelés "barrêmes", puis "barêmes".Alors, quel était-il son métier ? relis du début