Magazine Journal intime
La neurasthénique
Publié le 24 juillet 2010 par Suzywong
Le neurasthénique reste même si les petits plaisirs continuent d’atterrir à sa porte. Les laisse rentrer tous, essaie aussi de les collationner un à un, y réussit d’ailleurs. Alors, pourquoi se baptise-t-elle encore la chagrine ? Parce qu’il faut du temps, beaucoup d’aurores et de crépuscules, vraiment à foison, pour que cœur et tête de désintoxiquent de la béante tristesse, pour qu’existence reprenne un sens et pour qu’à un moment donné sourire fasse plus que s'estamper dans une face.