De jugements en défiances, d’insultes en débats populistes, un affrontement sans merci,
A l’image d’une société désunie, qui ne se définie que dans le paraitre, et le fric, so chic.
Viva la pensée unique
Des bien pensants, érudits de la pensée unique sortis du bois, pour crier au loup, devant un bout de peau.
Des bien pensant, sortis de leur aigreur sombre, venu pourfendre les « Kikoolol », race à éliminer de toutes les arcanes du net. Ce dernier ne devant être qu’un seul reflet, celui d’une pensée saine, propre, artistique, philosophique, geek, ou que sais-je encore.
Gauchos révolutionnaires en quête de moralité et d’idéaux à défendre,
Révolutionnaires de droite pseudo croyants religieux, sanctifiant le corps de la femme,
Journalistes en herbe surfant sur la vague, simple remous dans l’océan numérique.
Tant de bruit, pour si peu. Ou comment bafouer le fondement si simple de la liberté individuelle.
J’ai lu des mots, lancer à la va vite, juste pour démolir,
Juste pour faire mal, juste pour le plaisir de se faire mousser.
J’ai lu des gens, réagir plus vite que le vent emporte une feuille morte un soir de Mistral,
J’ai lu ces mots, sans comprendre leur fondement. En avaient-ils simplement un ?
Kikoolol et NeoSalope
Je suis un « Kikoolol », vous êtes des néoSalopes 2.0
Voilà, ça c’est fait. Et après ? Jugement sans procès, sans débat.
C’est sans doute la chose la plus constructive à la quelle j’ai eu l’occasion de participer.
Et maintenant, on fait quoi ?! C’est quoi la synthèse de ce flots d’injures et de puanteur ?
Des auteurs polémistes
Comme il est étrange et instructif de retrouver les auteurs de ces mots au cœur de quelques polémiques,de découvrir leur propre blog, fait de nudité et/ou de colère pseudo-réactiviste, faussement marginale,mais en quête de sociabilité : FaceBook, Twitter, Etc… tout y est, sans oublier le volet Money is Money. La polémique, à leur corps défendant, serait-elle un fond de commerce non assumé ?
Les meneurs sont là, reste à attendre les suiveurs, qui n’auront pas tardé à répendre la parole de leurs Maitres à penser. Meute folle, tout à sa joie de pouvoir enfin se défouler.
Je me suis demandé à quel moment la Gendarmerie allait venir me chercher. Mais quel crime ! Utiliser Internet pour ne pas montrer un bout de cul ou de tétons, rien que de vulgaires décolletés. Et toutes ces poufiasses qui s’exposent là, comme un steak dans la vitrine du boucher. Faut pas déconner, le net, c’est fait pour faire des trucs Hype, mode, so chic glam artistique so business ! Pas des trucs de Kikoolol Skyblog 1.0 !
Il doit y en avoir qui doivent bouillir dans le métro ou dans la rue à la vue des chemisier, des jupes courtes et d’autres qui doivent se sentir étranges à la vue d’une culotte.
Avant de donner des leçons, il est de bon ton de faire le ménage devant chez soi.
Liberté mon Amour
Et la liberté la dedans ? Celle pour une femme, de faire ce que bon lui semble. Non, ça ne vous parle pas.
J’ai cru comprendre qu’une femme pouvait parler de travers, montrer sa culotte, mais surtout pas son décolleté ?
Cherchez donc la Salope en quête de follower.
Appendice
Ce qui m’ennuie le plus ici, ce n’est pas tant que ce #decollete soit la cible de tout les refoulés de services et autres bien pensants non.
Non, ce qui me pose problème, c’est que les deux auteurs dont je parle dans cet article ont chacun 20 ans, à peu de choses près. Ce sont donc, pour moi, des gamins ! Ils font partis de cette génération qui prone respect et tolérance, mais qui visiblement oublie ses revendications à la première occasion.
Ce sont deux jeunes adultes qui se permettent de tirer à boulet rouge pour le fun, le plaisir de faire du bruit, et se pensent plus intelligent que les autres. Soit, mais la véritable intelligence, ce n’est d’une part de déclencher une polémique vive puis ensuite, de ne pas assumer ses dires. Ou de botter en touche…
Il me semble que cette putain de société, faites de refoulés en tout genres, assoiffés de gloire et d’argent, faites de pseudo bien-pensants luttant contre une pensée unique pour imposer la leur, s’étiole doucement, lentement, et finira un jour par crever la gueule ouverte dans un caniveau.