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Vinsh, saison 3

Publié le 26 juillet 2010 par Vinsh
Vinsh, saison 3
Bon, ok, presque trois mois d’abandon, c’est pas humain, je suis d’accord. Même lorsque l’objet de cet abandon n’est pas un caniche nain quelque peu irritant mais néanmoins innocent. C’est vrai, je le reconnais (et devant l’évidence, que pourrais-je faire d’autre ?) j’ai mis le bloug aux oubliettes pendant un temps. Sans prévenir, en plus. Juste en laissant moisir un article sur Tania Bruna-Rosso dans ton Netvibes. Tu me méprises donc désormais, lecteur en sueur, ou alors tu m’as tout bêtement oublié pour aller vaquer à d’autres occupations ouèbesques (auquel cas j’ai envie de te dire que tu as bien eu raison, car sinon j’imagine à peine dans quel état tu te trouves, fossilisé devant ton écran depuis le 11 mai dernier à cliquer toutes les trois minutes sur "actualiser") (ça doit pas être joli, en tout cas). Le lien est brisé entre nous, m’a-t-on dit récemment. Je vais donc devoir faire des pieds et des mains pour reconstruire notre couple. Enfin, je vais commencer par faire des articles, ce sera un début.
Ce qui est déjà un événement en soi puisque, dans l’histoire déjà bien longue (au moins cinq ans, dis donc) de la blogosphère française, un bloug qui fait son come-back miracle après avoir été lourdé par son auteur pendant trois mois… bah je crois que tu peux te mettre à chercher une jurisprudence sur le sujet, parce que moi j’ai pas encore trouvé.
C’est ainsi qu’en ce beau lundi de fin juillet, moment judicieusement choisi bien qu’involontairement tombé dans mon calendrier de la loose (lequel n’est rien qu’une pute), commence la saison 3 de Vinsh. Ou la saison 4, si on compte le bloug collectif d’avant. Mais comme on a autant de neurones qu’un figurant de clip de Britney Spears, on va dire 3. En plein pendant les wacances, ouais. Quand tout le monde est parti se ruiner le capital jeunesse sur la délicate plage de Saint Tropay ou tenter d’absorber quelques grammes de poésie culturelle dans son morne quotidien en se barrant dans une ville chouette où c’est qu’il y a des musées, tu vois. Une manière comme une autre de ne pas me mettre la pression (j’aime pas la pression), puisque, à l’orée du chassé-croisé des juillettistes et des aoutiens, de lectorat sur la blogosphère il n’y a point (c’est beau, on dirait un dicton). En conséquence, si j’ai rien d’intéressant à dire ou si tu fais la grève des commentaires, on peut imaginer que ça se verra pas trop.
Qu’est-ce qui va se passer pendant cette saison 3 ? Euh, bah comme d’hab’ en fait. Mais en essayant de faire preuve de bonne volonté et d’assiduité, parce que, clairement, depuis quelques mois, je suis devenu un de ces blougueurs déserteurs qui, comme si leur joujou était désormais passé de mode (ou bien parce qu’ils sont retournés vivre leur vraie vie) (les cons), laissent moisir leurs vieux contenus éditoriaux et leur lectorat lâchement abandonné dans les affres du ouèbe intergalactique. Promis, je vais essayer de mettre fin à ce petit travers. Promesse d’ivrogne, car trop souvent faite en ces lieux, mais promesse quand même.
Vinsh, saison 3!!! Spoiler !!! Dans la saison 3 de "Twilight : comment perdre sa virginité en cinq films", Jacob met un T-Shirt, une fois. Parce qu'il neige, quand même.
Ensuite, il y aura de la Pop-Pouffe, comme toujours. Et de la télé. Et du bordel. Et plein d’autres trucs, mais je ne veux pas commencer à m’engager à développer des thématiques que je ne serai pas capable de tenir (genre chroniquer des bouquins) (faudrait déjà que j’ouvre un bouquin). Quoi qu'il en soit, sache une chose, qui devrait te rassurer (ou bien t’indifférer au plus haut point, espèce d’ingrat) : là tout de suite, j’ai à nouveau envie de passer du temps sur ce bloug, d’y écrire des trucs et de partager mes impressions avec toi sur des sujets aussi cruciaux que le dernier clip de Joyce Jonathan ou la dernière quotidienne de Secret Story… Et je peux te dire qu’en mai dernier, c’était loin d’être gagné. Déjà parce que moralement, j’avais un peu touché le fond de la piscine dans ton petit pull marine, et ensuite parce que ce bloug était devenu, à mes yeux de biche prise dans les phares d’un semi-remorque lancé à vive allure, un truc dramatiquement contraignant. Je dis dramatiquement car, franchement, en arriver à être contraint par son bloug, c’est moche. Le genre où tu ne viens plus que pour qu’il y ait un post en ligne, parce que vraiment, le dernier date de six jours, là, c’est plus possible, ça fait mec pas connecté, je vais devenir la teu-hon de la blogo. Pas parce que tu en as envie, donc, mais seulement parce que tu es comme attaché à ce petit espace d’expression, alors que tu n’as plus rien, au bout d’un certain nombre de mois de karma de merde, à y exprimer. Lorsque tu te surprends à avoir du mal à t’endormir juste parce que ton dernier post date un peu et que, vraiment, là, t’as aucun sujet qui te vienne à l’esprit, aucune actu de morue que tu te sentirais de développer dans un hilarant quoique respectueux article de la longueur raisonnablement bien montée d’une page Word, c’est que concrètement : 1) tu as une vie de merde et 2) ton bloug ne te fait visiblement pas de bien.
Et c’est pourtant bien le but de toutes ces conneries du ouèbe 2.0 (ou bien est-ce qu’on en est déjà au 3 ou au 4.0 ?), au final, non ?
Dans la mesure où j'ai décidé que ça me ferait de nouveau plaisir de hanter ces lignes spirituelles et culturées, te permettant ainsi de feignasser tranquillou au bureau pendant que tes collègues rient de tes non-wacances en lisant Closur en monokini léopard quelque part entre Etretat et Dunkerque, je vais m'y remettre.
On peut quand même, tous en chœur, remercier Fabulous Fab d’avoir refait la déco, ici. Je crois qu’on tient quelque chose et surtout que c'est un facteur de reprise (entre autres prétextes moins futiles, bien sûr) (hum), c’est un peu comme si je m’étais présenté à Miss Swan et que la prod’ m’avait mis des nouveaux nichons, un nouveau nez et un nouveau ventre plat pour affronter la vie dans la peau d’une femme nouvelle, conquérante, et avec des dents un peu trop blanches en céramique. Ce petit coup de bistouri donne une belle impulsion à la bobonne mère de quatre enfants épuisée et édentée que j’étais et qui, désormais, va pouvoir quitter toute sa famille et tenter sa chance dans un peep-show à Las Vegas. ou au moins réécrire sur son bloug. On dit youhou, et on dit merci Fabulous Fab !
Demain, si tu es toujours là, on causera lingerie comestible. Ou télé, je sais pas encore.

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