Bon et puis comme de nombreux enfants dès que j'ai été en âge de concevoir l'inexplicable, j'ai été inscrite au catéchisme, mais je m'y suis ennuyée à mourir, au point de sécher les cours qui avaient lieu chez une de mes camarades de classe. J'aimais bien l'histoire de Jésus, du christianisme et tout ce que beaucoup qualifient de "bondieuseries", mais j'étais extremement déçue par les illustrations! On avait au moins 9 ans et j'avais l'impression que l'on nous prenait pour des bébé avec ces illustrations du nouveau et de l'ancien testament aux couleurs pastels!Du coup maintenant lorsque je pénètre à l'interieur d'un édifice religieux, je passe des heures à observer les objets, l'architecture, les vitraux, les reliques qui me permettent de faire le lien avec les histoires que l'on m'a raconté enfant. Cela me parait beaucoup plus concret, mais la question de la croyance reste pour moi personnelle, voir suffisament intime pour ne pas être abordée ici, et je pense qu'il est intéressant d'aborder de tels édifices sur le plan purement esthétique et artistique, car de ce point de vue là tout le monde s'accorde au moins à penser que l'art et le religieux ont toujours été étroitement liés.
Le gros problème avec ce genre de décor, c'est que j'ai l'imprésion qu'à tout moment le Père de Bricassart va surgir de derrière une lourde porte en fer forgée...(oui j'ai l'imagination un peu débordante et un brin débridée!)Nous avons également visité le cloître des Jacobins dont je regrette qu'il ne soit pas suffisament mis en valeur, mais la visite reste digne d'interet et l'on peut se reposer et bouquiner à l'extèrieur sous les arcades en admirant les gargouilles(humm comme c'est romantique!).
Une fois ces deux visites terminées, nous avons rejoins le centre ville pour une vistite un peu plus laique au cours de laquelle j'ai pu apprécier l'humour imaginatif des tennanciers toulousains plus original que celui très "titi parisien" de ceux de mon quartier.