Magazine Journal intime

Les vacances, c’est mauvais pour la santé… (et puis un défi pour vous, chers lecteurs)

Publié le 27 juillet 2010 par Anaïs Valente

Je l’ai écrit dans ma nouvelle chronique du 7mag, les vacances, c’est épuisant, stressant et pas toujours le pied d’enfer comme on veut nous le laisser croire.

Tenez, pas plus tard que cette nuit, j’ai rêvé que je partais en vacances… dans un horrible oiseau de métal.  C’était un cauchemar, j’angoissais comme une dingue, mais l’heure du départ était là et bien là, difficile de larguer l’amie avec qui je partais…  Fort heureusement, je me suis réveillée avant l’embarquement, totalement en sueur et dans un état de stress incommensurable.

Mais ce n’était qu’un rêve… la réalité est parfois pire.

Je suis partie récemment quelques jours en vacances, vous le savez.  Ce fut un bonheur nirvanesque, je vous raconterai.  Comme quoi, les vacances nirvanesques, ça existe.

Mais tout de même, les vacances, c’est dangereux.  Mauvais pour la santé.

Passqu’à mon retour, en grande fade devant l’éternel, j’ai violemment jeté mon sac devant ma garde-robe, l’ai vidé d’une partie de son contenu, puis j’ai glandé.

Une parfaite petite femme d’intérieur l’aurait totalement vidé et rangé, aurait fait illico la lessive et le repassage.

Je n’ai jamais été une parfaite petite femme d’intérieur.  Je ne serai jamais une parfaite petite femme d’intérieur (j’aurais pu faire un copier coller, mais banane courbée que je suis, j’ai tout retapé trois fois).

Alors, mon sac traîne là depuis mon retour.  Sachant que je repars bientôt (en septembre, c’est bientôt hein), à quoi bon le ranger ?  Il sera ainsi à ma disposition lorsque je devrai à nouveau le remplir, tant qu’à faire.

Et hier soir, me vlà en train de me diriger vers ma chambre pour je ne sais quelle raison.  Franc battant.  Et arriva ce qui devait arriver (comme dit notre cher ami Bob Boutique).  Paf l’orteil sur le sac.  Violent.  Brutal.  Douloureux.  Pas le petit orteil, étonnamment, le second.  L’annulaire du pied quoi.  Le « il est parti » du pied (vous connaissez pas la comptine ?  Petit poucet, Jean Maridet ( ??), où est-il, il est parti, ah le voici le voici le voici).

Le cri est identique à la douleur ressentie : énooooooooooooooooooooorme.  Un peu comme si on me l’avait arraché, bien que j’ignore la douleur que l’on ressent lorsqu’on vous arrache un orteil, et je prie pour ne jamais la ressentir.

Je fais quelques petits bonds, bien dangereux vu le bordel qui règne autour de l’arme du crème (savoir mon sac à demi-vidé).  Je me masse l’orteil, je masse et remasse encore, je geins comme une vache en train de vêler, je nous maudis, moi et mon abominable désordre.

Puis je clopine jusqu’à mon canapé, où je m’avachis en rââââlant, pas dans le sens râler/rouspéter, mais dans le sens râler/agoniser.

Ce matin, la douleur est encore pire.  J’ai mal quand je pose le pied, j’ai mal quand je marche, j’ai maaaaaaaaaaaaaaaal (j’aurais préféré avoir mâââââââle, mais soit).  Mais j’ai pas mal quand je touche « il est parti », ce qui est bon signe.  Mais quéééén douleur pour un si petit orteil, ma bonne dame.

C’est décidé, demain, je range (ça tombe bien, je dois pas vous préparer de billet, zavez le second épisode de la saga estivale).

Et en parlant d’orteils, lors de la dernière soirée Romantic girls & the city team, j’ai lancé un défi de taille à mes girls, faire entrer sa cheville entre son gros orteil et le second orteil.  Moi j’y arriiiiiiiiive. J’ai du bol, une cheville ultra fine et un espace entre ces deux orteils hyper large.

Et vous, vous y arrivez ?  Si oui, je veux une photo…  Mais n’allez pas vous casser un orteil hein !

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