Magazine Journal intime
Qu'est ce qui te tient éveillée toute la nuit?
Publié le 28 juillet 2010 par MiimiiLa nuit d’hier était plutôt courte. C’était une nuit « Le retour des people ». Je n’ai pas de séance unique et je travaille s arrêt. Je termine le boulot à 19h, je n’ai rien mangé depuis la veille... si ce jus de chaussette du bureau, ce café imbuvable... Je maigris à vu d’œil... mes placards s’emplissent de tailles de plus en plus dégressives, je fais du 34 pour certains vêtements. Pour un abonnement en salle de sport qui me coûte 1000 dt, c’est la moindre des choses. Ce n’est pas le sujet, après avoir pris rendez vous avec Adnen (#coiffeur) je téléphone en route... pour être sûr de ne pas attendre. Il ne manquerait plus que ça, ..., que je fasse la queue.
Je rentre chez mes parents vers 20h30. Je dois jeter un coup d’œil au chantier... un œil qui durera une bonne heure. Les travaux n’avancent pas comme je voudrais. Je suis en train de construire une baraque à mon âge. 30 ans, et je suis mon propre promoteur immobilier, puisqu’il me semble que j’ai le monopole du goût. Au bord de l’évanouissement, je mange des petites poires avant de jeter violemment le couteau dans le plateau en argent et de me lever d’un bond, histoire que ma mère comprenne qu’elle n’arrivera pas à me convaincre. (Je préfère taire le sujet #ridicule).
J’ai enfilé une robe qui « break the rules » de la classe... trop courte et trop décolletée ! Mais je m’en fiche, « qui a créé les normes ? » (Phrase préférée de D., il me manque !)
Je suis fatiguée de me voir comme ça, par moment je me dis que je suis bonne à interner. Internée dans un endroit où les visites sont interdites, des semaines sans hypocrites, sans lèche-culs, sans curieux... et sans même ma mère qui ne supporte pas les odeurs de cliniques...
On ajouterait « Folle » à mon tableau de critiques, un cran au dessus de dépressive qu’on m’attribue déjà depuis un moment... les plus « perspicaces » mettent ça sur le dos de ma consommation excessive de rails de coke enfilés dans les toilettes des boîtes de nuit. Je souffre de rhinite allergique, snifer me tuerait je pense et je ressortirais tout au premier éternuement, d’autant plus que je suis totalement hypocondriaque et maniaque, je ne bois même pas de peur d’empoisonner mon corps. Bref, j’ai les miroirs parce que je suis narcissique et les cartes de crédit parce que je suis riche, mais je ne m’en sers jamais en même temps.
Bon, chasse tes idées noires poupées, Oooh, on dirait une poufiasse sapée comme ça... allez enfile tes Sergio Rossi (#shoes) et sors ! Je prends la route pour Hammamet en écoutant « Attention Whore » (find Lyrics on myposterous)comme bruit de fond, histoire de se mettre en condition, avec Lyès comme compagnon de soirée. J’ai dit bonjour et fait des arabesques jusqu’à 5h du mat’, perchée sur 12 cm de talons. Danser sur de la trance avec des inconnus, ou si peu connus avec qui j’ai échangé si peu de mots au final et et un nombre incommensurable de numéros de tel qui se traduiront par des contacts professionnels ou d’échanges de bons procédés, discuté pendant les chansons niaises de Ragheb Alama, décroché un rendez vous professionnel pour une ligne de bijoux ! La Khomsa (#Main de Fatma) est à l’honneur tous les créateurs s’en inspire. Retrouvé un ex qui me propose un remake le temps d’une grasse mat’, il m’a fait rire et me fait pitié en même temps. Ce qu’on peut être jeune et con... « Un jour quand je serais une cougar... peut être, ne change pas de numéro ». J’ai cherché D. des yeux toute la soirée, sans résultat... Je n’ai rien avalé, ni bu de la soirée... J’ai mal au pied, et le jour se lève, il faut que je retrouve Lyès bourré en train sûrement de s’enfiler une poufiasse. Ah, non... il est avec Alia, sa forever « it’s complicated » ex. Il est tellement bourré, que toute la route vers Tunis, il va pleurnicher en disant qu’il l’aime, qu’il m’aime mais qu’il est un éternel incompris, victime de sa beauté et de sa richesse qu’il finit par détester, par se détester, par la détester, par détester la vie... et va finir, comme d’habitude endormi, la tête qui pend par la fenêtre pour ne pas vomir. J’arrive chez moi après l’avoir déposé chez lui, comme un tas de ...(#imagine ce que tu veux) et je suis rentrée chez moi à 7h du matin. Une douche, une tête qui hurle des idées noires qui se bousculent... je veux dormir et je veux que ça s’arrête. Mon rendez vous de 9h me permet à peine d’aller prendre un café chez mon papi, ça me requinque. Je veux dormir.