L’archétype correspond à cette image révélée par l’inconscient collectif lorsqu’il s’exprime au travers d’une individualité apaisée et libre ( le ‘nous’ : le psychisme silencieux ) . Cette vision n’est pas une réalité objective, historique…
Une lecture archétypale permet de lire un personnage biblique comme l’image d’une cristallisation d’un état de conscience en devenir… Par exemple : Job, ce peut être moi. Chez Philon d’Alexandrie, c’est ainsi que l’on parle d’Abraham… De la même façon, on peut lire dans les Evangiles les figures de Judas, ou de Pierre ( chez qui le ‘moi’ peut trahir le ‘Soi’, et le meilleur de moi-même ..)…
Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme, il n’a pas fait semblant d’être humain… « Tout ce qui n’est pas assumé, n’est pas sauvé » selon l'adage des Pères de l’Eglise. Y aurait-il quelque chose dans notre humanité que Jésus n’aurait pas assumé , et donc qui n’aurait pas été sauvé? De la même façon que Jésus avait une intelligence, un cœur, un corps : que pouvons nous dire de sa sexualité, et de la notre ? …
La vraie question est de se demander quelle serait une sexualité vraiment habitée par l’Esprit Saint, telle qu’a pu la vivre Jésus totalement habité par la dimension divine… ? Pour certains la question ne peut pas se poser… Pourquoi ? Craint-on de reporter sur Le fils de Dieu, une sexualité bancale, une sexualité ‘malheureuse’.. ? ( Celle trop longtemps décrite par l’Eglise )
Accompagné de certains textes ( Evangiles apocryphes de Philippe, de Marie ) nous pouvons
Bien sûr, loin de moi, l'idée de vouloir étayer rationnellement les fantaisies de dan Brown ( ce serait trop facile de se
soustraire à cette réflexion par cet argument..! :-) )