La cloche a sonné et avec elle l’envie de prendre un peu l’air, loin du tumulte parisien. L’heure des quartiers d’été…
Les enfants partis, la maison résonne d’un inhabituel silence, les journées s’allongent et deviennent plus lentes. La pendule se relâche et je n’y prête d’ailleurs plus attention.
L’école est finie…
Les cartables sont rangés. Plus de devoirs, de tables ni de récitation. Les crayons restent éparpillés sur les bureaux et les jouets immobiles sur leurs étagères. Aucun doute, les vacances sont là…
Après 3 semaines de cette vie sans horaire ni rythme imposé, c’est sans le moindre remord que j’ai empaqueté mes clics et mes clacs de fille et que, mes dossiers pro sous le bras, j’ai rejoint mes quartiers d’été, au bord de la mer puis tout là-bas, au vert…
Il m’aura fallu quelques jours pour prendre mes marques et me faire à ces nouveaux décors, à ces ambiances à nulles autres pareilles, au temps ralenti qui s’écoule sans bruit.
Halte au bling-bling !
La presse féminine nous raconte dans ses colonnes de l’été que les vacances bling-bling ne sont plus à la page. Les tendanceurs nous expliquent qu’on revient à la simplicité et à la convivialité : vacances en famille ou entre copains, plats uniques, apéros, barbecues, pique-niques, pétanque et jeux dans l’eau…
Ici, point d’agitation inutile ni de vacarme incessant. Je travaille au calme et redécouvre les joies des baignades estivales, des déjeuners en plein air et des journées qui n’en finissent presque pas.
Journées de travail en pointillé rythmées par les enfants, les siestes paresseuses, les barbecues et toute cette vie en plein air. Je savoure le temps d’écrire, celui des lectures silencieuses et du temps lentement partagé avec ceux qu’on aime.
Normandie, Lot, Sud-Ouest peut-être puis Crète… Un trajet qui se construit lentement. D’un endroit à l’autre cette année, je fais des sauts de puce.
Délicieuse pause estivale…