Comment vas-tu ?
J’emploie volontairement le singulier en cette période de désertification de la blogosphère et de « GRAND CHASSE-CROISE des JUILLETISTES et des AOÛTIENS » (l’expression journalistique que je honnis le plus, je crois) (avec « au jour d’aujourd’hui », et « revoir sa copie »). J’ai l’impression d’écrire pour moi toute seule.
Ceci dit, je pourrais me vouvoyer.
Eut égard à cette considération d’ordre pratique, mon objectif inavoué (enfin, maintenant si) des 100 fans sur facebook avant mon départ en vacances me semble soudain bien présomptueux, sauf si tu décides d’y mettre un peu du tien. A quoi ça me servira ? A rien. J’aime bien les nombres ronds.
Ce week-end, j’ai commencé à préparer le départ.
Nettoyage de l’intérieur de la voiture. J’avoue, j’y vais à reculons pour les tâches récurrentes de récurage en général. Ca n’a pas loupé. J’aime nettoyer, pourtant, c’est un moyen simple de remettre de l’ordre autour de moi. Mais savoir que le travail effectué sera annihilé, effacé, en quelques jours me fatigue d’avance.
J’ai fait provision de couches pour Schtroumpf Gourmand. Et oui, monsieur est loin d’être propre. Ceci dit, bouh, honte à moi, ça m’arrange plutôt pour le voyage, les arrêts toutes les 30 minutes pour cause de maman ! pipi !, ou maman ! caca ! ainsi que la sortie très esthétique du pot du fin fond du coffre de la voiture pour l’installer en plein milieu de l’aire d’autoroute, cul nu face aux 10 000 vacanciers qui ont eu la bonne idée de s’arrêter justement là, c’est une épreuve que je suis contente d’éviter. Surtout qu’après, il faut laver le pot. Au milieu de l’aire d’autoroute, comme c’est pratique.
J’ai rangé les jouets qui trainaient partout. J’en ai profité pour sniffer la pate à modeler Play-Doh (que celui qui ne l’a jamais fait me jette la première pierre), et jeter les feutres phtisiques et agonisants qui expulsaient avec difficulté les dernières gouttes d’encre déjà sèche du fin fond de leur réservoir. Et puis, un peu, m’émouvoir du sérieux des coloriages du Grand Schtroumpf, et le revoir langue pointant entre les dents, appliqué, lorsqu’il les réalise. Réaliser qu’il me manque, beaucoup, et que j’ai hâte de le serrer contre moi.
Enfin, ce week-end, j'ai vécu une très grande déception. Plastic Bertrand n'a jamais chanté « ça plane pour moi». Ca égratigne un peu le souvenir de mes déhanchements devant la télé à même pas 2 ans, et ma réflexion sur sa santé mentale ( « il est fou ce mec! »).
A bientôt mon petit clou!
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