Magazine Journal intime

la recette de Nanie la bonne lorraine

Publié le 19 décembre 2007 par Irène Pauletich
C'est à mon avis le plus déjanté  des personnages que je sois capble de créer. Je le conseille à des personnes de ma génération, les pré ou post quinqua...  qui ont connu l'image d'Epinal de la brave grand-mère dans nos campagnes (pas seulement lorraine, je pense que dans toutes les régions on en trouvait...) du début du siècle dernier. Ces mémés habillées de noir (ben oui, à partir d'un certain âge, on portait toujours du noir à la suite du décès d'un proche, et un autre proche succédant au premier, on finissait par rester abonné au noir : robe noire, bas noirs, long manteau noir et surtout chapeau de feutre noir) chignon de cheveux blancs avec plein de mèches rebelles... On peut si l'on veut ajouter à l'image de la mémé, une canne, pas pour s'appuyer car elle est alerte la grand-mère mais pour agiter sous le nez des récalcitrants. Voilà, le personnage est brossé... Le cadre, un petit village de moins de cent habitants, comme on en trouve partout en lorraine, mais aussi en Savoie, en Bretagne ou dans le Maine et Loire ou la Corse... Ajoutez le folklore local et  l'alcool typique du coin, ici la mirabelle, mais chez vous choisissez, le pastis, le calva, l'armagnac, le cognac... tant que votre mémé est un peu pompette et pleine de joie de vivre. Agitez bien le tout et vous obtiendrez une bonne recette, une cinquantaine de pages de pur délire... Pour les instants de morosité, les coups de blues et les soirs de pleine lune... (non,il n'y a pas de loup-garou dans celui-là) Comme couverture, vous choisissez une jolie photo prise cet été au dessus d'Allarmont (bisous les vosgiens) représentant un super après midi en famille à ramasser  des brimbelles... Et vous mettez le tout en ligne chez TheBookEdition, comme ça sur un coup de coeur, sans en parler à personne (surtout pas au correcteur officiel qui m'aurait tout fait changer... Le correcteur étant mon mari, ouf il va me pardonner) Et vous l'offrez à vos amies, aux vraies, à celles qui vont apprécier et peut-être en redemander.  Et comme pour les amies on ne compte pas, j'offre les frais d'envoi sur ce livre jusqu'au 6 janvier, fête de l'Epiphanie où on débouchera une bonne bouteille pour tirer les rois.

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