Parce que les vacances sont le moment idéal pour ça, j’en profite pour tenter une expérience très particulière. Et déroutante pour moi, qui ai plutôt tendance à courir après le temps, à faire dix choses en même temps (multitâches qu’ils disaient !), à être tout le temps dans une spirale un peu stressante. Bon, et stimulante aussi, j’avoue. Bref, en vacances, j’essaye de ralentir le rythme… Un peu comme une espèce de respiration dans le tourbillon qu’il y a toute l’année.
Après tout, l’origine du mot vacances est « vacant », lui-même venant du participe passé du verbe latin vacare. Donc en d’autres termes : oisif, inoccupé, libre. Même si historiquement, les grandes vacances coïncidaient aussi avec les moissons pour que les enfants aident dans les champs (d’où cette longue période estivale), ce qui signifie du boulot plutôt que du repos, mais passons.
Franchement, savoir ne rien faire, c’est un truc plutôt difficile je trouve… Quand on n’a pas l’habitude, quand on a été éduqué avec la crainte d’être feignante, du coup être capable de s’offrir le luxe de laisser la journée défiler sans l’avoir forcément remplie à bloc, sans l’avoir blindée de plein de choses à faire, c’est réellement déroutant. Mais il me semble que c’est essentiel pour faire un vrai break dans l’année et que les vacances servent à quelque chose. Du coup, je m’entraîne fort