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Je ne crois pas à l'ouverture à l'autre tous azimuts, c'e...

Publié le 11 août 2010 par Chroniqueur
Je ne crois pas à l'ouverture à l'autre tous azimuts, c'est un concept de pervers qui veut forcer notre porte pour venir dérober des biens intimes sous couvert de fraternité. Et les sangsues qui ont besoin de s'alimenter d'autrui - nonchalant de la manière, peu leur importe qui nous sommes, l'essentiel étant qu'on leur ouvre notre frigo - se réclament souvent de cette charité factice pour brancher leur machinerie tétineuse et nous vider de nos ressources. On les reconnaît aisément: lorsqu'ils nous quittent, on est vidé.
Je ne crois que dans les rencontres du destin, des petites communautés de liens solides, dont le noyau est éprouvé par la bienveillance, l'amour, le temps, le vécu et les épreuves. Des affinités électives. On s'est apprivoisé, cet autre à un visage qui se découvre patiemment, à travers l'intérêt qu'on se porte mutuellement. Le reste est du domaine des relations sociales et courtoises qui ont une large place dans notre vie, qui sont importantes, mais qui ne nécessitent pas un dévoilement intérieur. Ce sont des relations où on se dit à travers des projets concrets, une manière de faire les choses - et on en dit ainsi déjà beaucoup.

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