Affalés devant leurs ordinateurs à créer toute la journée des tableaux excel, condamnés à vivre à Paris pendant tout le mois d’août, n’ayant même plus la force en rentrant le soir de vous offrir un petit article, nos amis chroniqueurs de Slow Show semblent perdus… Tous? Non! Il en faut toujours un pour tanner les autres, comme dans tous vos groupes de potes. Toujours un qui est plus cool, plus stylé, plus riche, qui a plus de vacances, plus d’avenir, plus de cerveau, etc. Et une fois n’est pas coutume, je suis cet homme-là. Celui qui, alors que toute la rédac s’use inutilement pour renforcer un CV plus qu’hypothétique, prend ses trois mois de vacances. Celui qui balance ses photos de vacances au Portugal sur facebook. Ce genre de type que vous vous mettez à haïr parce qu’il affiche son bonheur et sa glanditude aux yeux des travailleurs acharnés et résolus. Heureusement, notre connard en chef pour cet été 2010 n’en oublie pas pour autant son devoir lorsqu’il quitte les plages de sable fin pour renouer avec son fidèle compagnon l’ordinateur.
Voilà donc un petit best of du Portugal et de ses charmes. Pour commencer, un « fado », musique locale, (presque) toujours chanté par des hommes, qu’on entend un peu partout en se baladant dans les rues:
On poursuit la balade avec la chanson la plus écoutée dans les bars, les rues, les apparts, les terrasses, les voitures, les télés, les radios, les transistors posés sur l’épaule des autochtones, ou encore les téléphones portables. Là encore, du typique, LA star portugaise du moment avec cette musique traditionnelle:
Votre serviteur a cependant eu la chance de (relativement) échapper à Shakira et son tube pour la coupe du monde de foot pompé sur un groupe de militaires ivoiriens (allez comprendre comment je sais ça), merci à l’équipe portugaise de s’être arrêtée à temps dans la compétition.
Je vous laisse à votre boulot et m’en retourne à mes vacances avec ce petit son tendre et léger, empli de poésie, qui fut mon réveil-matin et ma berceuse pendant trois semaines en juillet: