Déjà la mi-août et pas grand chose à se mettre sous la dent.
Quelques tomates, surtout des Tangerines, qui échappent au tavelage, des courgettes, des patates, pas beaucoup mais la poêlée de Rattes de l'année, rissolées avec du gras de cochon, a presque supplanté le concombre au fromage blanc, ail et herbes diverses, dans mes souvenirs...
Des concombres qui ne sont déjà plus qu'un bon souvenir. Deux sur l'unique pied rescapé, je ne sais pas ce qu'il est advenu des autres? pas plus que des tomates roses ou des piments forts ; du lin qui devait envahir un coin de prairie sous le pommier ou des artichauts dans le carré-rond. Rien, bal'peau, queud', nada, ou si peu...
Les carottes et les oignons sont bien maigres. Les prunes sont abondantes mais moins savoureuses...
(suite plus bas)
Mais que dire des haricots, mes beaux haricots maison, épargnés grain à grain sur la récolte de l'an passé ?
Qu'ils ont mal supporté les rafales de vent sur leurs ficelles distendues, qu'ils ont souffert de la
sècheresse, qu'ils ont subit les conséquences des marquages de territoires canins... Les verts, Or du Rhin sont perdus, et je ne récolterai qu'une
poignée de blancs, Deo Volente, pour faire mieux l'année prochaine, si il y a une année prochaine.
Alleï, j’arrête de faire le plaignard, il semble que l'été soit déjà fini et avec lui les soucis.
La deuxième génération de courges (variées) de l'année, paraît vigoureuse, j'ai enrichi la terre avec le compost des toilettes sèches (après environ huit mois de décomposition). Ça a l'air de le faire. Les artichauts se réveillent et les dahlias fleurissent enfin.
[à suivre...]
Marquage de territoire, un groupuscule de canidé a conservé ses habitudes sur ce territoire.
J'aime cette esthétique Nord-coréenne : le rose et le bleu pastels et francs, l'abondance représentée par le blé. Le bougé est cependant par trop occidentalo-décadent pour que cette image soit retenue. Travaux forcés!