Quand on pense rock, on pense Freddy Mercury, on pense Mick Jagger, Syd Vicious, Johnny Borrell, Pete Doherty. On pense musique, guitares saturées, batteries déchainées,longs cheveux, sueurs, sexe, alcool et drogue aussi. Ben oui être rockers c’est un tout, et les quatre mecs de MiTYX ont qu’un seul objectif en tête : « mener une vie de débauche et d’aléatoire axée sur le postulat Sex, alcohol and rock’n'roll« . En lisant le mail qu’ils m’ont envoyé, j’ai doucement rigolé avant d’écouter les morceaux de leur album Muses Are No More. Première impression : ça m’a un peu fait penser à un mélange entre Muse (du début hein!) et Interpol, triste, noir et intense en même temps. Comme c’est deux groupes que je vénère (enfin pour Muse, ce n’est plus vraiment le cas) j’ai voulu en savoir un peu plus sur eux. Je leur ai posé quelques questions, et on découvre que non seulement en plus de faire de la bonne musique rock, et ben ils sont drôles. Et, tout ce qu’on peut leur souhaiter c’est de vivre la vie de rockers qu’ils souhaitent et qu’elle soit aussi longues que celles des Stones!
1. Comme on ne vous connait pas encore, est-ce que vous pouvez vous présenter?
Nous sommes donc MITYX, un groupe de rock alternatif de Paris, dont les origines viennent pourtant des contrées reculées du sud de la France. MITYX c’est un groupe de 3,5 personnes : Martin, Mathieu, Damien et Eduardo – ce dernier comptant donc pour une demie personne. Martin assure le chant lead et la guitare, Mathieu la basse et les claviers, Damien la guitare, les chœurs et quelques claviers et Eduardo, la prog’.
2. Vous avez publié votre album « Muses Are No More » en 2009, expliquez-nous est votre parcours…
En 2005, Damien crée MITYX. Deux ans après il est rejoint par Martin. A deux, ils écrivent, enregistrent et produisent les douze pistes de l’album Muses Are No More (Mathieu ayant écrit la majeure partie des textes de cet album), ainsi que d’autres musiques, dont une adaptation de la « Sonate au Clair de Lune » de Beethoven. L’album sort donc en 2009. Cette année Mathieu puis Eduardo rejoignent le projet, qui devient alors un groupe. Nous travaillons actuellement à l’adaptation de notre album au live (ainsi que sur le prochain opus), dans l’espoir de retourner les salles parisiennes à partir de fin 2010.
3. Quelles sont les influences que l’on retrouve sur votre album ?
Elles vont du rock anglais au post-rock, en passant par l’electronica. Et s’il nous fallait citer des groupes : A Place To Bury Strangers, Blur, Franz Ferdinand, Gravenhurst, Interpol, Nathan Fake, Pavement, Radiohead, Rage Against The Machine, The Doors, The Rakes, The Who…
4. Quels sont les thèmes que vous abordés dans Muses Are No More ?
Les relations humaines, les émotions qui en découlent et le caviar tartiné sur du pain de mie complet.
5. Avez-vous des projets immédiats ?
1. Porter notre musique sur scène. 2. Enregistrer un nouvel album. 3. Signer sur un label, ce qui nous permettra de connaître une existence oisive et décousue en vivant enfin d’un postulat vieux comme la Vème République : Sex, alcohol et rock’n'roll. 4. Recouvrir le monde de confettis.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur myspace!
Propos recueillis par Sabine Swann Bouchoul