Mes élèves ne sont pas responsables de la médiocrité de leur français. Ils subissent de mauvaises influences. La grande majorité de ceux qui parlent cette langue, quels que soient leurs origines et leur milieu, semble en effet avoir décidé qu'il ne fallait plus se gêner. On se déboutonne.
Dans le torcheculatif Métro, unique lecture quotidienne de quelques centaines de milliers de Franciliens, j'ai relevé hier, page 16,
page 20,
page 21,
page 22,
page 24,
Quand je lis Métro, j'ai l'impression que je parle et que j'écris une langue morte. Et comme mes élèves lisent Métro, ils partagent ce sentiment.