J’ai envie de crié à l’injustice.
Saleté de crabe,
Pourquoi t’es tu acharné sur Lui ?
Toi le grand cœur,
L’anar insoumis,
Toi le frère, l’oreille, le mot gentil,
Espèce de saloperie de maladie,
Pourquoi lui ?
T’as fini de lutter, t’as accepté.
Elle a eu raison de ta rage de vivre.
Elle a gagné la Salope.
Désolé, mais aujourd’hui
Les gros mots sont permis.
P’tain de vie,
Elle reprend les meilleurs,
Le ciel pleure toutes les larmes de notre cœur.
Toi qui avais retrouvé le bonheur auprès de ta princesse,
Toi qui avais retrouvé le bonheur,
L’amour absolu auprès de ta mie,
Au diable les petits tracas quotidiens,
Vous vous aimiez pleinement,
D’un amour infini et plein de vie.
La vie ne t’avait pas épargné,
Tout au long des années,
Toi qui avais ta fierté,
Toi qui étais la gaité,
(Bon t’avais un sale caractère aussi
Diraient certaines mauvaises langues
Que je n’oserais nommer…)
Tony, ton fils, ta fierté, ton soleil,
Vi vi tu pouvais te vanter de l’avoir bien élever.
T'en étais sacrément fier.
Ton Tonytounet ou Stroupinet d’amour,
Te faisait briller les mirettes.
Pour eux tu as lutté l’année passée,
Trop heureux d’être enfin pépé.
Bien content qu’il puisse te faire un pied de nez,
Ou vouloir te boxer cette année.
Comment mesurer l’affection et la tendresse,
Que tu nous avions pour toi l’ami ?
Comment mesurer l’espoir que tu as su nous redonner ?
T’avais toujours le mot pour me faire sourire,
Quand il m’a fallu combattre l’autre couillu.
Qu’est ce que nous avons pu rire
A lire tes doux délires !
Sais-tu combien de personnes ont pu se bidonner
Se poiler en lisant tes aventures, vos délires, nos délires ?
Sais tu à combien de personne tu as pu, su redonner espoir
Depuis toutes ces années ?
Amis virtuels qui n’ont jamais eu la chance de te rencontrer,
Amis proches avec qui tu avais trinqué et rigoler,
… et même les infirmières qui t’ont fréquenté (héhéhé),
De près ou de loin qu’est ce qu’on s’est poilé à tes cotés !
Tu vois bonhomme
On n’est pas près de t’oublier
Nous garderons à jamais une petite place
Pour toi dans nos cœurs dans nos mémoires.
Merci pour ton humour, tes espoirs,
Merci pour tes jeux de mots, tes soleils,
Merci pour tes coups de gueule, tes déclarations,
Merci pour l’exemple que tu nous as donné.
Pour ton amour, ta princesse,
Celle qui t’as fait craqué et qui t’as tout donné,
La chaîne de l’amitié sera là pour la réconforter,
L’épauler, la consoler, la bichonner, la papouiller.
Tu écrivais il y a moins d’un mois pour ton 2° anniversaire de mariage :
« Et à vous tous je dis que je ne suis ni un modèle, ni un parangon, juste un mec ordinaire qui y a cru et qui a bien fait. Vive Nous, vive vous ! »
Comme tu n’es plus là pour me contredire et me corriger,
J’aimerais te dire que tu étais un mec ordinairement exceptionnel.
Salut l’ami Stroupie.
Relire si vous le souhaitez le poème : Rencontre de mon ami
Pour toi qui chantait il y a encore 10 jours avec tes amis proches Le Moribond de Jacques Brel