19 mois se sont écroulés hier et mon coeur a été brisé dans l'éboulement.
1 mois et demi de début de vie commune avec nos filles et tout est à ranger au rayon des souvenirs qu'on préfèrerait ne jamais avoir à se faire.
Des idées encore toutes récentes de bébé, de sentiments, de projets ont été réduites en charpie menue, menue.
Rongé par son besoin d'indépendance, par le fait de ne pas savoir où il en est dans sa vie (et, du coup, dans la notre), de ne plus se sentir lui-même, de ne pas savoir vraiment ce qu'il veut...
Je n'arrête pas le blog mais, en même temps, je dois gérer des sentiments qui m'assaillent, une vie qui s'effondre, les dommages collatéraux sur P'tite Louloute qui a vu, également, tous ses espoirs de vie de famille recomposée tomber en morceaux...
Pour l'instant, je pleure, j'ai mal, je reste hébétée, je pleure, j'ai mal, je reste hébétée, je pleure, j'ai mal, je reste hébétée, etc.
Je me vois mal essayer de raconter des bêtises dans ce contexte-là ou alors ce sera pour pleurer sur mon sort et sur l'inconséquence d'un homme qui n'a pas su réfléchir aux conséquences de ses décisions et qui nous fait toutes les trois (sa fille, la mienne et moi) plonger avec lui dans son capharnaüm...
Ne me dites pas que rien n'est définitif et que tout peut s'arranger. Si en 19 mois, il n'a pas réussi à gérer ses peurs, je ne remettrai pas nos existences dans ce traquenard.
A bientôt !
La Papote
PS : Merci à ma P'tite Louloute qui est merveilleuse de compassion et d'amour et qui fait tout ce qu'elle peut pour me consoler.
Merci à Madame Mère, à Monsieur Père et à Rustine Adorée pour leur soutien et leur amour incroyables.
Merci à tous mes amis pour leur message de soutien, d'amitié et d'encouragement.
Je vous aime tous très fort. Merci.