la gadoue, la gadoue, la gadoue, la gadoue hou la gadoue, la gadoueDu coup quand les 1ères notes de "Total Life Forever" retentissent, on court, évitant les flaques de justesse afin de se mêler à la foule, dans une grande danse collective qui éloignerait la pluie. Oui oui, on s'est dit tout ça. Pour les avoir déjà vu à deux reprises, le concert n'est plus vraiment une surprise. La set list est peu ou proue la même (moins Miami, ouin), le show est toujours aussi carré, peut-être un peu trop. Même Yannis qui fait le petit singe en grimpant sur le premier truc à sa portée, cela me fait moins rire qu'avant. Je chipote, je sais, mais je m'attends toujours à plus de spontanéité en festival et j'avoue que des 3 concerts, celui-ci était le moins réussi, à mon goût. Mais bon Yannis nous a dit "Je t'aime" avant "Spanish Sahara" donc je lui pardonne tout.
Massive Attack @ Route du Rock 2010 (© Antoine Mairé)S'ensuit Massive Attack -encore un groupe vu aux Eurocks- sur une scène plus petite le show est certes moins impressionnant mais encore une fois c'est le visuel qui prend le pas sur la musique. On se souviendra d'avantage du "Sarkozy, le voyou de la République" que d'un quelconque morceau. Dommage, à 15 sur scène on aurait pu s'attendre à un vrai show. A en croire le nombre de festivaliers présents pour l'occasion (10 000 me chuchote-t-on à l'oreille), le trip-hop de salon à de beaux jours devant lui. Tristesse.
Two Door Cinema Club @ Route du Rock 2010C'est au tour des jeunes irlandais de Two Door Cinema Club de réveiller une foule quelque peu endormie. Découvert lors du festival des Inrocks en remplaçants de La Roux, les voilà aujourd'hui au sommet de leur gloire. Si certains ce sont lassés de ce qu'ils estiment un rock sans nouveauté, on ne peut nier qu'ils sont très bons quand il s'agit de nous faire danser. Un concert impeccable où l'on a plaisir à patauger dans la gadoue.
Pour clore cette seconde soirée c'est We Have Band et ses tubes d'électro-pop qui sont chargés de vider nos batteries afin que l'on rentre boueux et exténués. C'est tout l'inverse qui se produit, on ne veut plus que la soirée s'achève aussi on fait l'after dans la tente de nos sympathiques voisins jusqu'à ce que nos paupières se ferment toutes seules, et que les quatre pas jusqu'à nos tentes paraissent un challenge insurmontable.
