Découvrez ma nouvelle série de peintures cet été, autour du voyage, des voyages.
Vos toiles « parlent de l'Homme, de son devenir, de ses rêves, du
monde actuel, entre no future et rêve d'Icare », dites-vous. Ce
désespoir et cette quête folle ce sont des carburants ?
On parle communément de l'univers de l’artiste comme s’il s’agissait à
chaque fois d’un monde différent du notre.
Je travaille autour des symboles, de la spiritualité et du Chaos. Je
parle du monde comme je le vois, comme une réalité déconcertante; comme
je l'aime et le déteste à la fois, beau et laid. Mes toiles sont le
reflet de mon âme, de mon expérience,de mes joies et de mes douleurs, de
mes forces et de mes faiblesses, de mes espérances et de mes doutes.
Bien sûr que le désespoir est un carburant puisqu'il est omniprésent
dans notre société, il est l'un des liens affectifs dont je parlais
précédement et dans lequel chacun d'entre nous retrouve une part de son
histoire car le désespoir est devenu une réalité.
« Cette quête folle » c'est l'espoir qui subsiste ! La possibilité de
vivre dans un monde meilleur.
Ce qui m'intéresse c'est de figer l'état de la société actuelle comme un
portrait global et sensible, le paradoxe d'un monde à la fois sombre et
en couleurs.