Chaleur,
La lourdeur de l’été est lourde à mon épaule,
Et je cherche fraîcheur comme chaque des saules,
Tandis que collent en moi une paire de nougats,
Même si en moi je suis le plus pur des prélats.
Epine de rosiers flatte tout mon fond d’être,
Et j’ouvre en son plus grand la croisée de mon être,
Espérant la fraîcheur où se complait mon chat,
Qui coule malicieux en espérant le bât.
Je me couche, chandelle, appelant la bougie
Et puisse-t-elle me tenir dans la plus belle des lies,
Tandis que mon esprit vit de ce bel halo,
Un peu comme la paille au fond de son sabot.
Lors monte en la campagne le chant de cet amour,
Qui caresse, envahit, m’offrant un fol atour.