La blogueuse ayant flâné tout l’été
Se trouva fort dépourvue
Quand la rentrée fut venue :
Pas un seul petit article
De conte ou de chronique.
Elle alla pleurer sa mère
Chez Muriel, sa commère,
La priant de lui céder
Quelques mots à posséder
Jusqu’au Lundi suivant.
Je te les rendrai, lui dit-elle en mentant
Au quintuple, au sextuple,
Et même au centuple !
Tu t’es baladée nez au vent,
La cervelle vide et les bras ballants,
A chanter, à boire et à danser
Sans pour moi une seule pensée,
Répondit le Blog Rose à cette chichiteuse.
Va donc ailleurs jouer les pleureuses !
La blogueuse dépitée, alla cliquer
Chez La Poizon, Bloody, et Alorom
Les suppliant d’accéder à leur R.O.M.
Toutes lui fermèrent leur clavier
En riant de tous leurs dentiers.
Tu nous as balancé tes rediffs
Que toi sans doute tu sur-kiffes
Alors que nous exigeons que cesse
Ta honteuse paresse !
La blogueuse bafouée alla frapper à d’autres blogs
Lesquels la rejetèrent de toute leur morgue.
Elle alla se plaindre aux lecteurs anonymes
Qui sans façons la renvoyèrent aux abîmes.
Qu’as-tu donc fait tout l’été,
Si ce n’est bâfrer et péter,
Nuit et jour à tout venant ?
Eh bien écris maintenant !
Ah… Que la vie est donc déprimante
Pour la blogueuse dilettante !