Magazine Journal intime

Bravo, Mr Lynch!

Publié le 23 août 2010 par Alainlecomte

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Il y a beaucoup de « Lynch » en ce monde… mais parmi eux, figure Brian Lynch , qui n’est pas un basketteur paraît-il célèbre, non, mais un grand trompettiste de jazz, victorieux des Granny Awards en 2006, et que nous avons eu, C. et moi, la chance de pouvoir écouter en notre dernière soirée à Copenhague. Nous passions dans Goethersgade, en direction de Nyhavn quand, dans une petite rue adjacente, nous avons aperçu un club de jazz : c’était le « Jazzhus Montmartre ». On annonçait sur la porte pour le soir même un concert de jazz avec le susnommé au programme. Pas la peine de réfléchir longtemps pour savoir si on va réserver. Après un petit verre de blanc sur Nyhavn, retour donc au Jazzhus, et sur le coup de 20 heures, applaudissements pour l’entrée en scène de la petite formation de jazz entourant le trompettiste (piano, contrebasse, batterie). Il y a si longtemps que je n’étais allé dans un club de jazz… que dès les premiers accents de trompette, des larmes me sont venues, tellement c’était beau ! Brian Lynch, jazzman new-yorkais typique nous emmenait par la main visiter les caves de Manhattan, mais pas seulement, celles aussi des jazz latin et sud-américain (Mexico) avec une joie et un tonus d’enfer.
Au retour, dans l’avion, ça tombait bien : le billet d’Yves Simon (« Le Monde » du 22-23 août) évoquait les larmes de la musique. Quel beau billet, où il est écrit :

La musique n’impose rien, ne dit rien. Elle avance et ondule, s’en va vers la peau, elle caresse et pénètre, rêche parfois, ne disant jamais qui elle est, elle poudroie les êtres avant qu’elle ne les foudroie.

Bravo, Mr Lynch, et merci Mr Simon !


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